• Conseillé par
    18 juillet 2013

    un coup de coeur

    Nous voilà débarqué en plein 19ème siècle au sein de la bonne société londonienne sous le règle de la reine Victoria. Cette société a accueilli publiquement les êtres surnaturels (vampires et loups-garous) et les paranaturels comme Alexia.

    Alexia est une vieille fille selon cette société, elle ne correspond pas au genre classique de la société londonienne du à ses origines italiennes. Elle a également tendance à fourrer son nez un peu partout ce qui l'entraine dans des aventures rocambolesques. Elle adore se réfugier dans les bibliothèques, surtout dans celle de son père. J'ai vraiment adoré son personnage.


    Elle essaie de suivre le 'protocole' de la société victorienne mais malheureusement sa fréquentation des êtres surnaturels provoque le contraire au grand dam de sa mère. Si ce n'était que cela, mais Alexia est une Sans-Ame, c'est-à-dire que par un simple contact avec un vampire ou un loup-garou, Alexia a le pouvoir de faire disparaitre leurs pouvoirs et de les rendre humain.

    Elle entretient une relation très chien et chat avec Lord Maccon, loup-garou Alpha et membre du BUR (en lien direct avec la reine Victoria). Leur relation sera assez importante dans le cours de l'histoire ce qui assure égalemetn les prochains tomes.

    Alexia, réputée vieille fille, n'a aucune connaissance de l'anatomie masculine et des relations intimes entre hommes et femmes. Des passages dans le roman entre eux m'ont fait sourire. Alexia est surprenante, aucun souci pour se battre et se mettre dans le pétrin mais elle devient totalement innocente lors de réflexions prononcés par ses soins sur les "choses" intimes.

    J'ai beaucoup apprécié les différents personnages présentés par Gail Carriger. Chacun présente et possède des particularités propres à eux, de l'excentricité à revendre pour le vampire à la nunucherie du 19ème siècle pour son amie Ivy, etc.

    Gail Carriger nous entraine tout au long de l'histoire à la poursuite de mystérieuse disparition de vampires et loups-garous indépendant. Bizarrement, tout est question d'âme, un comble pour Alexia qui en est dépourvu !!

    Je vous conseille vivement de vous laisser tenter par cette saga. J'ai hate de lire les nouvelles aventures d'Alexia Tarabotti qui risque d'être bien palpitantes au vu de la fin du tome 1.


  • Conseillé par
    24 mai 2011

    Un très bon livre un peu décalé

    J’ai dévoré ce livre en 2 jours (oui c’est ma moyenne du moment). Je l’avais d’inscrit sur ma Wish depuis quelque temps et je me le suis procuré jeudi pour me remonter le moral. Et j’ai grandement bien fait !

    L’univers de Mademoiselle Tarabotti, dans l’Angleterre de la reine Victoria, est certes un tantinet désuet, mais il est aussi très rafraichissant au milieu de toute cette urbaine fantasy limite futuriste que le lis habituellement. Le ton très guindé, les obligations sociales et l’étiquette de l’époque sont loin d’alourdir le texte, au contraire l’auteure réussit à garder un ton léger ainsi que beaucoup d’humour. Là où je n’ai pas été dépaysé, c’est avec les créatures surnaturelles (vampires, loups-garous et fantômes). En effet, celle-ci sont alors considérées comme des citoyens à part entière.

    Le monde créé par l’auteure est d’abord désappointant, mais le temps de s’habituer au langage employé et aux vêtements portés, nous sommes emporté par le caractère attachant de Mademoiselle Alexia Tarabotti. Cette demoiselle sans âme n’en est pas moins dépourvu d’esprit. Elle réfléchit, et bien ; elle a de la répartie, et vive.

    Alexia, suite à l’attaque d’un vampire sur sa personne, veut mener l’enquête. Pour ça elle à l’aide (un peu contrainte) d’un lord loup-garou, directeur du bureau d’investigation local. Les situations cocasses suivent les moments d’explications scientifiques et au fil des pages nous sommes emportés par les investigations de notre intrépide jeune dame.

    Ce livre est un véritable divertissement, loin des côtés gores auxquels je me suis habituée dernièrement. De plus, cette plongée dans cette Angleterre du XIXème siècle permet d’en apprendre plus sur les conditions de vie de cette époque, ainsi que sur l’étiquette typiquement british.

    J’ai adoré ce livre, et j’attends la suite (traduite en français of course) avec impatience.