Chères collaboratrices - Comment échapper au féminisme néolibéral

Dans "Chères collaboratrices", Sandrine Holin éclaire ce qui, dans un certain pan du féminisme actuel, est compatible avec le capitalisme. A partir d'un mouvement révolutionnaire, le féminisme a donné naissance à une variante “inoffensive” : le féminisme néolibéral. Celui-ci met notamment en avant le principe d'égalité hommes/femmes et encourage les femmes dans le monde de l'entreprise, quand il n'est pas un argument marketing qui nous enjoint à "fondre notre rage en pulsion d'achat" (en achetant des t-shirts à message féministe par exemple).
Cette forme de féminisme sert à réaffirmer les normes du marché économique dans nos vies professionnelles mais aussi personnelles. Il nous transforme en entrepreneuses de nous-mêmes. Sous couvert de défendre la liberté de chacun.e, ce féminisme défend plutôt la libre concurrence, et résonne avec la start up nation.
Un livre très utile pour éclairer ce féminisme individualiste devenu de plus en plus populaire... et peut-être décider de prendre une autre direction.