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Papier - Belin 9,90
Quand la guerre commence, en août 1914, personne n’imagine laisser les
combattants rentrer chez eux avant la victoire. Avec le prolongement du
conflit, moral et certitudes vacillent : la question de l’endurance des
populations se pose avec force dans une guerre qui devient totale. À partir de
1915, quelques jours de permission à l’arrière permettent aux combattants
d’échapper aux tranchées et aux horreurs de la guerre. Moment d’émotion
familiale et de retrouvailles amoureuses, la permission est aussi un temps de
distractions dans un Paris où le contraste avec le front est saisissant.
Commis voyageur du front à l’arrière, le permissionnaire vient rappeler aux
civils le sacrifice combattant et devient une figure-clé des représentations
du temps de guerre. Dans une approche globale et neuve des sociétés durant la
Grande Guerre, Emmanuelle Cronier embrasse d’un même regard les aspects
militaires et logistiques, la culture politique républicaine, l’intimité des
familles et des couples, le quotidien des permissionnaires et les multiples
transgressions indissociables de la figure du « poilu » à l’arrière.
combattants rentrer chez eux avant la victoire. Avec le prolongement du
conflit, moral et certitudes vacillent : la question de l’endurance des
populations se pose avec force dans une guerre qui devient totale. À partir de
1915, quelques jours de permission à l’arrière permettent aux combattants
d’échapper aux tranchées et aux horreurs de la guerre. Moment d’émotion
familiale et de retrouvailles amoureuses, la permission est aussi un temps de
distractions dans un Paris où le contraste avec le front est saisissant.
Commis voyageur du front à l’arrière, le permissionnaire vient rappeler aux
civils le sacrifice combattant et devient une figure-clé des représentations
du temps de guerre. Dans une approche globale et neuve des sociétés durant la
Grande Guerre, Emmanuelle Cronier embrasse d’un même regard les aspects
militaires et logistiques, la culture politique républicaine, l’intimité des
familles et des couples, le quotidien des permissionnaires et les multiples
transgressions indissociables de la figure du « poilu » à l’arrière.
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