- EAN13
- 9791026706502
- Éditeur
- Champ Vallon
- Date de publication
- 15/06/2017
- Collection
- Pays / Paysages
- Langue
- français
Autre version disponible
-
Papier - Champ Vallon 18,30
Après un long parcours, commencé avec La Grande Touffe d’herbes de Dürer
(1503), le motif de l’herbe confirme aujourd’hui sa présence dans l’art:
figure interne aux écritures (La Fabrique du Pré de Ponge, L’Herbe de Claude
Simon), aux peintures (Olivier Debré, Henri Cueco), «matière-émotion» pour
certains cinéastes, souvent les plus grands (Malick, Pasolini, Kiarostami). À
y regarder de près, l’herbe et ses intensités ne sont plus subordonnées à une
représentation paysagère qui ordonne l’espace et le temps. D’où l’hypothèse à
l’origine de cet ouvrage collectif: la recherche de nouveaux fondements à
notre relation avec la nature fragilise la représentation au profit de
nouvelles expériences esthétiques qui se tournent désormais vers ce que René
Char appelait «l’éprouvante simplicité» des motifs élémentaires: le nuage, le
rocher, l’arbre, l’herbe… Mais l’herbe n’est pas seulement un motif pour
l’art. Il faut la travailler, surveiller sa pousse, la faucher pour alimenter
les bestiaux. Dans l’agriculture aussi, la place réservée à la prairie est
l’objet de vifs et féconds débats. Textes de Augustin Berque, Laure Chazelas,
Françoise Chenet, Gilles Clément, Michel Collot, Jean Mottet, Claude Murcia,
Sylvie Nail, Dominique Louise Pélegrin, Philippe Roger, Guy Tortosa, Jacques
Van Waerbeke.
(1503), le motif de l’herbe confirme aujourd’hui sa présence dans l’art:
figure interne aux écritures (La Fabrique du Pré de Ponge, L’Herbe de Claude
Simon), aux peintures (Olivier Debré, Henri Cueco), «matière-émotion» pour
certains cinéastes, souvent les plus grands (Malick, Pasolini, Kiarostami). À
y regarder de près, l’herbe et ses intensités ne sont plus subordonnées à une
représentation paysagère qui ordonne l’espace et le temps. D’où l’hypothèse à
l’origine de cet ouvrage collectif: la recherche de nouveaux fondements à
notre relation avec la nature fragilise la représentation au profit de
nouvelles expériences esthétiques qui se tournent désormais vers ce que René
Char appelait «l’éprouvante simplicité» des motifs élémentaires: le nuage, le
rocher, l’arbre, l’herbe… Mais l’herbe n’est pas seulement un motif pour
l’art. Il faut la travailler, surveiller sa pousse, la faucher pour alimenter
les bestiaux. Dans l’agriculture aussi, la place réservée à la prairie est
l’objet de vifs et féconds débats. Textes de Augustin Berque, Laure Chazelas,
Françoise Chenet, Gilles Clément, Michel Collot, Jean Mottet, Claude Murcia,
Sylvie Nail, Dominique Louise Pélegrin, Philippe Roger, Guy Tortosa, Jacques
Van Waerbeke.
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