L'Aile des vierges

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Maggie est engagée comme femme de chambre à Sheperd House, un illustre manoir du Kent. Petite-fille de suffragette, fille d'une sage-femme avorteuse, éduquée et libre, elle aurait pu prétendre à mieux. Mais peut-être que cette place pourrait être le premier pas vers sa liberté, et vers l'amour... J'ai tout aimé dans cette histoire. La grande gueule de Maggie, son passé, ses secrets, ses espoirs. Entre 1946 et les années 50, entre l'Angleterre, New York et le Kenya, j'ai adoré les vies qu'elle a vécues, les personnes qu'elle a côtoyé. Et en plus, on parle de plein de choses : la place de la femme au lendemain de la guerre, le monde bourgeois et aristocratique qui commence à se délier et leurs membres qui en sont terrorisés (un goût de Autant en emporte le vent), le monde qui change, les faiseuses d'anges et avortements clandestins... Et surtout, on parle d'une femme qui prend sa vie en mains. Je ne m'attendais pas à ce que ça me plaise autant !

Mélany, libraire