La saga des Cazalet, Tome 1 - Étés anglais

Elizabeth Jane Howard

Table Ronde

  • Conseillé par (Librairie Saint-Pierre)
    11 novembre 2020

    Saga " confinement "

    Mr et Mrs Cazalet, alias la Duche et le Brig, ont trois fils et huit petits enfants et chaque été, toute la famille se retrouve à la campagne. Dans ce premier volet de cette saga qui en comptera cinq, nous les suivons ici en 1937, une année encore remplie d'insouciance, puis en 1938 avec la menace de la guerre qui se profile à l'horizon...
    Au cours de ses cinq cents et quelques pages, nous apprenons à connaître chaque membre de la famille Cazalet et les caractères se dessinent et se distinguent rapidement les uns des autres. C'est le premier point fort de ce roman, chaque personnage, et bien qu'ils soient nombreux, à sa personnalité propre, parfaitement dépeinte par l'auteur. L'autre attrait principal, c'est que sous couvert d'une histoire centrée sur les petits évènements du quotidien, se cache habilement des monstres et des tragédies.
    Vivement le prochain volet, prévu pour octobre.


  • Conseillé par (Les Lisières à Villeneuve d'Ascq)
    11 mai 2020

    Plongez, le temps de deux étés, au coeur de la bourgeoisie anglaise

    Véritable classique au Royaume-Uni, La saga des Cazalet est constitué de cinq volets parus en langue anglaise entre 1990 et 2013. La Table Ronde vient de publier la traduction du premier tome : Étés anglais.
    Il raconte deux étés au sein d'une famille bourgeoise anglaise dans l'entre-deux guerres. Se déroule le quotidien de plusieurs générations de la famille, marquées par la Première Guerre Mondiale et redoutant un nouveau conflit venu d'Allemagne.
    Ce long roman polyphonique est un véritable ballet donnant voix à une panoplie de personnages tant adultes qu'enfants. Il nous immerge dans cette époque pas si lointaine à travers des portraits criants de vérité psychologique. L'autrice donne également la part belle aux femmes, entre résignation à leur rôle social et tentative d'émancipation.
    Pour les lecteurs qui aiment être emportés au plus près des personnages dans un roman dense à l'écriture fluide. Et pour les fans de Downton Abbey !
    Vous reprendrez bien une petite tasse de thé ?


  • Conseillé par (Librairie Saint-Pierre)
    29 avril 2020

    LA SAGA DU PRINTEMPS

    Mr et Mrs Cazalet, alias la Duche et le Brig, ont trois fils et huit petits enfants et chaque été, toute la famille se retrouve à la campagne. Dans ce premier volet de cette saga qui en comptera cinq, nous les suivons ici en 1937, une année encore remplie d'insouciance, puis en 1938 avec la menace de la guerre qui se profile à l'horizon...

    Au cours de ses cinq cents et quelques pages, nous apprenons à connaître chaque membre de la famille Cazalet et les caractères se dessinent et se distinguent rapidement les uns des autres. C'est le premier point fort de ce roman, chaque personnage, et bien qu'ils soient nombreux, à sa personnalité propre, parfaitement dépeinte par l'auteur. L'autre attrait principal, c'est que sous couvert d'une histoire centrée sur les petits évènements du quotidien, se cache habilement des monstres et des tragédies.

    Vivement le prochain volet, prévu pour octobre.


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    21 avril 2020

    Chronique familiale délicieuse, tragique et drôle.

    Deux étés, 1937 et 1938, dans l’intimité des Cazalet, une grande famille londonienne qui s’évade dans le Sussex, dès l’arrivée des beaux jours. 3 générations se côtoient, les grands-parents, leurs 3 fils et belles-filles avec leurs nombreux enfants, accompagnés de leurs innombrables domestiques. Chacun occupe sa place dans cette vie guidée par les convenances, les renoncements et la résignation. Les hommes passent autant de temps à leur club qu’au travail, n’hésitent pas à entretenir des maitresses pendant que leurs femmes enfantent et sont maintenues dans l’ignorance, se résignant à une sorte de frivolité qui arrange tout le monde. Insolence et émancipation semblent se dessiner à la 3ème génération, où la rivalité piquée d’humour des cousins/cousines vient pimenter cette chronique familiale. En 1938, la menace de la guerre se précise et l’inquiétude remplace l’insouciance : on se procure des masque à gaz, on prévoie un abri anti-aérien et même des toilettes portatives, lorsque finalement la paix est sauve entre Chamberlain et Hitler.
    C’est une chronique familiale délicieuse, à la fois tragique et drôle, où les personnages gardent leurs secrets avec une élégance suprême, où la loyauté est sans faille, une psychologie empreinte de clairvoyance, d’humanité, de flegme, très cinématographique. Tous les seconds rôles sont décrits de façon empathique, on aime même les jeunes femmes insupportables, les vieilles mères capricieuses, les grandes tantes un peu sinoques, les domestiques irascibles ou maladroites, mention spéciale pour la préceptrice Miss Millicent qui ne se plaint jamais de sa condition misérable. On attend la suite avec impatience...


  • Conseillé par
    5 février 2021

    Angleterre, famille

    Au cœur de l’hiver, se promener en plein été en Angleterre dans une riche famille de négociants en bois.

    Suivre à la fois les bourgeois et les domestiques, dans le Sussex et à Londres.

    Découvrir leurs secrets (adultère et amour homosexuel).

    S’amuser avec les enfants qui, le premier été font des cabanes et des crèmes de beauté. Le second été, ils ont grandi et les préoccupations adolescentes pointent.

    J’ai aimé la Duche (diminutif de Duchesse) qui régente sa maison de façon très élisabéthaine, tout en se préoccupant des problèmes du monde (la guerre de 39 approche).

    J’ai aimé Rachel, sa fille, aux amours homosexuelles cachées, se dévouant à sa famille faute de pouvoir s’unir avec Sid (qui elle-même est en charge de sa sœur Elvie).

    J’ai aimé Villy, femme de l’aîné Edward, qui semble la plus équilibrée des belles-filles mais qui apprend une mauvaise nouvelle.

    J’ai souri car tout le monde souhaite prendre un bain chaque jour, mais l’eau chaude manque, il faut donc ruser.

    J’ai aimé les détails qui reviennent sans cesse : tout le monde prend de l’aspirine à haute dose ; les tire-bouchons tue mouches sont indispensables en été ; les citations de Shakespeare omniprésentes ; les restes de la veille sont cuisinés en croquettes le lendemain ; la Duche dispose chaque matin son mouchoir sous son bracelet de montre ; Edward offre lui sans cesse ses mouchoirs à Diana sa maitresse ; et tous boivent du vin blanc du Rhin.

    Il ne se passe pas de grands événements pendant ces deux étés 1937 et 38, même si l’Allemagne est menaçante, tous veulent croire en la paix.

    Un roman que je n’ai pas lâché tant les personnages sont attachants et hauts en couleur.

    Un bémol toutefois : dans cet univers très policé, des mots d’argot surviennent ici ou là et heurtent le calme apparent.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des bains tant convoités par la famille.

    https://alexmotamots.fr/etes-anglais-la-saga-des-cazalet-1-elizabeth-jane-howard/


  • 4 novembre 2020

    Avec un nuage de lait

    Jamais livre n’a si bien porté son nom. C’est l’été. Ce sont des Anglais. Ils partent à la campagne.
    Sauf que nous sommes en 1937-1938. Les nuages s’amoncellent dans le ciel… mais vous reprendrez bien un peu de thé ?
    Entre introspection, description, manipulation, ambitions… et charme parfois vénéneux, la société aristocratique anglaise trébuche sur le siècle.
    Une plume limpide. Un roman faussement ô combien faussement simple ! Et le début d’une grande saga.