Mon coeur a déménagé

Dans ce roman, on découvre Ophélie qui, du haut de ses 7 ans, voit trop souvent son père alcoolisé s'en prendre à sa mère, sa mère se débattre dans cette vie qui la submerge. Jusqu'à ce soir où cette dernière trouve la mort, malgré ses appels à l'assistant social en charge de leur dossier, ses supplications, et sa tentative de fuite. Placée en foyer, Ophélie grandi avec la volonté farouche de retrouver les témoins du drame, et faire payer Vidame qu'elle juge aussi coupable que son père.

Une intrigue plutôt banale, me direz-vous ? Ne vous y trompez pas ! Comme une araignée tissant sa toile, Bussi distille ses indices, et nous entraîne de rebondissements en retournements.

Un roman prenant, révoltant, où l'obscurité s'atténue un peu par la force de Béné ou le côté solaire de Nina, un roman qui parle de féminicide, des défaillance du système et des travailleurs sociaux au rythme du temps qui passe.

Mon coeur a déménagé, c'est le récit plein de suspens d'une obsession, qui deviendra bien vite la vôtre et vous ferra tourner les pages à toute vitesse.

0phélie, 7 ans, est mise dans un centre éducatif après la mort de sa mère et l'incarcération de son père. Le travailleur social qui suivait sa famille est soupçonné d'avoir mésestimé la violence du mari. On va suivre la vengeance terrible d'Ophélie et voir aussi l'importance des éducateurs, telle Béné, qui ne lâchera pas Ophélie.
Héroïne attachante toujours sur le fil, sensible et persévérante dans son but de vengeance. A la fois tendre et violent, à lire en une traite !

Encore une fois, Michel Bussi frappe en plein cœur avec le récit d’une vengeance qui dévore Ophélie suite au décès de sa mère après la énième dispute de ses parents. Magistral, empathique et même tendre, ne passer pas à côté sans le lire !
Suite de la chronique ici
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