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    14 février 2017

    Professeur de culture générale dans un lycée professionnel, marié à Eva, une maniaque survoltée qui ne cesse de le rabaisser, Henry Wilt ne trouve de consolation que dans les promenades avec son chien, lorsqu'il élabore différentes stratégies pour se débarrasser de sa femme sans laisser de traces. L'occasion lui est donnée de se faire la main quand, après une soirée désastreuse chez les nouveaux amis américains d'Eva, il se retrouve en possession d'une poupée gonflable. Pour s'entraîner, Wilt l'habille, l'affuble d'une perruque et va, nuitamment, l'enfouir sur un chantier devant son lycée. Malheureusement, les ouvriers pensent voir une vraie femme au fond du trou avant de l'ensevelir sous des tonnes de béton. Alertée, la police mène des investigations qui la conduisent à Wilt. Mis en garde à vue, il nie, s'explique, crie son innocence, et, sûr de son fait, se joue de la bêtise des policiers. Le seul hic, c'est qu'Eva est introuvable...

    L'humour anglais...ce mélange de cynisme et d'absurde souvent encensé mais qui a aussi produit Benny Hill et Mister Bean. C'est dans ce registre que se situe ce premier tome de la série Wilt : de l'exagération, du grand-guignol, de l'absurde, du comique de situation et de répétition. Cela peut faire sourire si on est bon public mais c'est très vite lassant et rarement surprenant. A peine la situation installée, on sent arriver les mésaventures de cet homme médiocre et frustré qui rêve de faire disparaître sa femme et se voit fort embêté lorsqu'elle disparaît pour de bon. Alors si parfois quelques réflexions sont amusantes, elles sont noyées dans le flot de paroles du ''héros'', les échanges vulgaires entre les époux américains et le comportement grotesque de la plupart des personnages. Pour les amateurs d'humour loufoque seulement.