Claire Norton sait transporter le lecteur et l’emmener sur les chemins hasardeux de la vie. Ce nouveau roman de Claire confirme son talent pour susciter de l’émotion, pour faire réfléchir et ne garder que les bons côtés de la vie.

Cette rencontre assez improbable entre Auguste, 85 ans et Philomène, 15 ans est tout simplement remplie d’humanité, lumineuse et nous fait comprendre l’importance de la transmission intergénérationnelle.

On a tendance à vouloir placer les personnes âgées pour leur bien dit-on mais on néglige bien souvent le puits de connaissances et d’expérience qu’elles détiennent. Claire Norton évoque le partage, le soutien, la bienveillance, des valeurs que l’on a tendance à oublier au profit de la performance, le bien-être personnel.

J’ai adoré le personnage d’Auguste, que j’aurais aimé avoir un grand-père comme lui ! Il est attachant, franc, fier et surtout il a aimé passionnément ! Sa volonté de transmettre est juste merveilleuse, désintéressée et vous tirera les larmes aux yeux.

Claire au travers ce magnifique roman nous montre la beauté de la vie !

Laissez vous emmener, laissez les émotions vous submerger, lâchez prise !

Longtemps j’ai repoussé la lecture de ce second de Frédéric Perrot, j’avais tellement aimé « Pour une heure oubliée » que j’avais peur d’être déçue… Que j’ai eu tord ! Ce roman m’a littéralement cueillie par la poésie du texte et cette sorte de nostalgie qui se dégage toujours des romans de Frédéric Perrot. Il y évoque Etienne qui à la mort de son père, Henri, découvre que ce dernier a été passionné amoureux de Jean. Cette image du couple parfait qu’il formait avec sa mère vole alors en éclat mais Etienne découvre aussi toute la beauté de la vie au travers du texte que son père lui a laissé.

Dans ce nouveau roman, l’écriture de Frédéric Perrot a gagné en émotion, en sensibilité en fluidité également ce qui permet de transporter le lecteur vers un texte magnifique, qui touche. Les imperfections de la vie peuvent conduire à un véritable bonheur et il faut savoir les accepter.

« Cette nuit qui m’a donné le jour » est un texte très personnel qui recentre sur l’essentiel et j’ai été littéralement touchée par les personnages et par l’histoire. C’est un roman qui marque, qui n’est pas prêt de me quitter.

« De si bonnes mères » est le second roman de Céline de Roany et il confirme le talent incroyable de cette autrice ! Alors que nous avons fait connaissance avec une Céleste Ibar à la forte personnalité, sûre d’elle, au tempérament bien trempé dans «Les beaux mensonges », dans ce nouvel opus, nous la découvrons en difficulté avec ses failles, ses doutes et c’est ce qui rend le personnage si intéressant et si touchant aussi. Céleste Ibar est vraiment la nouvelle héroïne de la littérature noire au même titre que Lucie Hennebelle !

Au travers une intrigue policière hors norme et assez dure, Céline de Roany aborde des sujets dont on ne parle pas assez comme l’insémination sauvage dont ont recours certaines femmes pour avoir un enfant, un monde qui peut se révéler violent. Elle nous ouvre également les yeux sur la trisomie 21, une maladie qui malgré tout apporte de la joie et des sourires.

« De si bonnes mères » est un polar implacable qu’on lit d’une traite et dont la fin est magistrale !

Une nouvelle reine du polar français est née et apporte par son écriture addictive un très grand plaisir de lecture !!

Alabama, 1919. Une crue ravage la petite ville de Perdido. C'est dans un hôtel à moitié englouti qu'Oscar Caskey découvre Elinor, une jeune femme inconnue dont les cheveux roux rappellent la boue qui recouvre désormais la ville. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Son apparition marque le début d'un changement pour Perdido comme pour les Caskey. Sera-t-il pour le meilleur, ou pour le pire ?

Saga familiale épicée d'un soupçon de fantastique et d'horreur, découvrez l’œuvre de Michael McDowell, un auteur qui écrivait "pour que les gens puissent lire mes livres avec plaisir". Son écriture claire et précise vous emmènera jusqu'à la fin du roman sans que vous ayez vu le temps passer ! Et le meilleur, c'est que vous en redemanderez.

Coup de cœur de Henri

Mira, une jeune femme antilope, fille du Ministre, possède un rêve : celui de devenir la première femme enquêtrice du roi. Pour cela, elle doit, comme chaque adolescent, réussir l’épreuve de la longue nuit, un rite qui permet de passer à l’âge adulte et de gagner sa place dans la société. Le but est de traverser la forêt interdite et d’en revenir avec une fleur de Lune, tout en survivant aux nombreux pièges… Ceux qui y échouent deviennent des lowers et passent le restant de leur vie à travailler et servir comme de véritables esclaves. Des années après cette initiation, Mira est mutée près de la forêt interdite. Elle est chargée d’enquêter sur la disparition d’un jeune lower. Mais être une femme dans une société patriarcale et totalitaire contrôlée par l’église va constituer un important obstacle pour mener à bien sa mission… Malgré ces difficultés, Mira va passer outre les préjugés pour rendre justice : son enquête va la mener vers un tout autre chemin, aux origines-mêmes du rite de la longue nuit…

Un récit à la frontière entre le roman dystopique et policier dans un univers où les personnages sont des Hommes-animaux, et où la paix entre les herbivores et les carnivores n’est peut-être pas si solide que cela… A la suite de Mira, une jeune femme qui souhaite briser les préjugés et qui possède un sens de la justice admirable, nous sommes plongés dans une enquête qui lève peu à peu le voile sur un système sociétal qui opprime les plus faibles et les plus démunis. Tout au long du roman, les découvertes de la jeune enquêtrice font froid dans le dos : sacrifices, inégalités sociales, mensonges pour soumettre le peuple… Mais et si ses découvertes permettaient à la rébellion d’éclater enfin ?

Un roman adolescent qui ne cesse de nous surprendre par ses révélations et ses retournements de situation et qui dénonce une société patriarcale et dictatoriale, à lire à partir de 13 ans !