Boys don't cry

20 romans jeunesse pour dégommer les clichés !

"La liberté, la vraie, se trouve depuis toujours dans les livres. Balayer les clichés ? Cela fait presque un siècle que la littérature de jeunesse œuvre dans ce sens. Pour que les enfants, les adolescents puissent se sentir écoutés et encouragés.
Ces romans ont tous en commun de dynamiter les a priori. Avec génie et poésie, ces coups de cœur racontent le monde tel qu'il est : dans toute sa complexité, dans toute sa diversité. Chacun offre aux enfants, ces futurs adultes, des moments à eux, associant plaisir et réflexion, pour se construire sans contraintes."

- Par Julie Remy,
librairie La Cour des grands (Metz),
présidente du réseau Initiales -

6,50

Quand la mono du centre aéré a demandé ce qu’on avait comme passion pour animer son propre atelier, Gaspard a répondu « Haïku ».Ça commençait très mal. Les haïkus, les autres ne savaient même pas ce que c’était et une grosse brute l’a surnommé « Aïe-mon-Kiki » et traité de tapette. Tant mieux, après tout. Parce qu’en vérité, cette passion, Gaspard ne souhaite la partager avec personne. Il souhaite rester seul avec elle. Personne ne le fera changer d’avis. Même pas cette fille en survêtement violet qui refuse de sourire, et qui propose « Charlotte au chocolat ». 9/11 ans.


13,00

Julian est avec Mamita, sa grand-mère. Leur métro s'arrête et des sirènes montent à bord. Julian adore les sirènes. «?Moi aussi, je suis une sirène, dit-il?». Une fois seul, il s'apprête, couronne sa tête de longues feuilles vertes qu'il orne de fleurs colorées, noue un long rideau couleur crème à sa taille. Il est prêt. Mamita et lui partent main dans la main vers la parade.


6,50

Jouer au foot, pleurer, danser, conduire un avion, faire des découvertes… Tout le monde peut le faire. Filles comme garçons. Chacun avec ses goûts, ses envies et son caractère.


6,50

Saïd a aimé le travail bien fait, la langue française et ses richesses, les dictionnaires, la beauté sous toutes ses formes. Il a aimé être un bon élève. Mais c'était avant. Il y a longtemps. Il y a un an. Avant le collège Camille-Claudel, la foule hurlante de ses mille deux cents élèves, le racket, la fatigue, le mépris et la haine de ceux qui veulent tuer tout ce qui est beau. Au collège, Saïd a changé. Ce n'est pas qu'il ne veut plus réussir et s'en sortir. Il le veut toujours, de toutes ses forces. C'est juste que, des forces, il en a de moins en moins. Tout seul, il sait qu'il n'y arrivera pas. Alors il s'accroche à ce qu'il peut : une sortie à Paris au musée d'Orsay, un tableau qui représente des fleurs blanches sur un fond noir, son ami Antoine qui baigne dans la culture, le caractère d'un prof qui ressemble à l'acteur de Mission impossible... Sauver Saïd de l'échec et du désespoir, est-ce vraiment mission impossible ?


8,50

Thomas a rendez-vous avec le docteur Zblod qui ne l’ausculte pas, ne regarde ni sa gorge ni ses oreilles.
Ce n’est pas ce genre de docteur.
C’est un spécialiste des angoisses et des cauchemars.
On peut lui dire tout ce qui nous passe par la tête, a dit maman. Thomas craint que cette phrase n’agisse comme une malédiction, et que n’importe quoi, absolument n’importe quoi lui passe par la tête.
« – Les cauchemars que tu fais le jour, est-ce que ce sont toujours les mêmes ? a demandé le docteur.
– Il y en a plusieurs sortes. Mais il y en a un qui revient plus souvent que les autres.
– Est-ce que je peux te demander de quel cauchemar il s’agit, si ce n’est pas indiscret ?
C’était un moment important, parce que j’allais prononcer le nom qui compte le plus dans ma vie. »
Le nom qui compte le plus dans la vie de Thomas, depuis qu’il a vu le film, c’est celui de Nanouk l’Eskimo.