Carnets de campagne

Éditions de l'Observatoire

17,00

Quand on croit à la politique, on a la manie du prie- dieu, de la messe, du sermon, des excommunications, de l’eau bénite, du catéchisme, du bûcher, du bouc émissaire, du bréviaire, des burettes, des oraisons, mais surtout : des génuflexions.
Quand on n’y croit plus et qu’on est devenu un athée de la politique, on devient libre. Dès lors, on voit comment le cinéma politico-médiatique a pour fonction de nous laisser croire qu’un changement d’homme apportera un changement de politique, alors qu’il n’en est rien : il était évident que le nouveau président de la République serait un pion de l’État maastrichien. Le mécanisme est programmé pour ça.
On pouvait, comme moi, ne pas se plier à ce simulacre de démocratie, ne pas prendre au sérieux cette palinodie. Regarder cette campagne en voltairien et la raconter au jour le jour n’en demeure pas moins un geste politique : car déchirer le voile des fictions contribue au démontage de la servitude volontaire.


Contre-histoire de la Révolution française

J'ai Lu

La vision dominante et institutionnelle de la Révolution française est jacobine, masculine, construite autour de l'icône de Robespierre, chantre de la Terreur. Elle a toujours fait abstraction du rôle et des combats des femmes.Dans cet essai, Michel Onfray propose une nouvelle lecture de cette période clé de l'histoire de France, réhabilitant celles qui ont fait le pari des Lumières contre celui de la violence. Les portraits d'Olympe de Gouges, de Charlotte Corday ou de Madame de Staël prouvent non seulement que ces femmes ont compté, mais aussi qu'elles avaient une cohérence d'action et de pensée.Révolutionnaires, républicaines, girondines, opposant l'intelligence à l'échafaud, ces oubliées de l'histoire incarnent la force du sexe que l'on dit faible.


9,10

« La Solitude heureuse du voyageur est un choix de photographies tiré de mes voyages, rempli de déserts, de villes et de chambres d'hôtel. Comme pour Notes, mon premier livre fondateur, il y a toujours la place d'une femme aimée au bord du cadre, comme si je photographiais mon désir et que le paysage me renvoyait un moi enfin apaisé. » Raymond Depardon Raymond Depardon est photographe et réalisateur. Il est considéré comme l'un des maîtres du film documentaire et son œuvre photographique est largement saluée. Il est notamment l'auteur de La France et Les Habitants. « Avec Notes, pour la première fois, le photographe introduit de la subjectivité dans ses légendes qui ressemblent à un journal. Il parle de la solitude de son métier. […] Une confession, un regard personnel, une interrogation sur le temps. » L'Express