Prix littéraire des écoles de la Somme

Sélection 5 à 8 ans

9,00

"C’est un petit silence qui grelotte et qui rêve qu’on lui offre un pyjama"... Ainsi commencent les "Poèmes en peluches", plongée dans le monde et les bruits de l’enfant, dans ses peurs un peu terribles, ses jeux, ses instants de folie, ses gros mots... les gros mots de celui qui apprend à parler. Car c’est bien cela, le parti pris d’Edith : le parti pris de l’enfance, replonger en enfance, retrouver les sensations crues et les émotions nues, sans censure du gros mot ni de la peur enfouie.
La première fois que nous avons entendu Edith Azam, c’était au Marché de la poésie jeunesse de Tinqueux en Champagne, elle déclamait ses "Poèmes en peluches" : les adultes qui la connaissaient la regardaient avec tendresse, ceux qui la découvraient avaient un air affligé, inquiet ou médusé, les enfants – qui constituaient l’essentiel du public – explosaient de rire, ne pouvaient plus s’arrêter de rire, mais pour autant restaient concentrés sur la suite du... récital ? spectacle ? performance poétique contemporaine ? Qui est-elle finalement, Edith Azam, une poétesse novatrice et hypersensible ? une clowne ? une pédagogue douée ? Nous avons adoré ses "Poèmes en peluche" et, pendant une année, avons cherché leur illustration.
L’année suivante, le décors du Marché de la poésie jeunesse avait été confié à Gaëtan Doremus et Gaëlle Allart : l’un croque une idée, l’autre la pose en linogravure. L’illustration était trouvée !
Nous avons demandé au même duo de proposer une mise en images distanciée, en pensant à...
• des monstres qui dansent et font les fous
• à "Max et les maximonstres"
• une bacchanale
• les peintures de Jérôme Bosch, la peur, la folie et la joie.
C’est peu dire que "Poèmes en peluches" doit sa naissance au Centre de Création pour l’enfance de Tinqueux, à la merveilleuse Mateja Bizjak-Petit qui le dirige et à son acolyte de poète Pierre Soletti, dans une grande fraternité de création, nous les remercions.


15,00

Depuis qu’elle est petite, la grand-maman de Madeleine tricote. Elle a fabriqué des foulards pour son frère parti à la guerre, des bas pour conserver les orteils au chaud de ceux qu’elle aime et aussi des mitaines, des tuques et des bonnets. Mais l’ouvrage dont elle est le plus fière est son tout premier foulard, qu’elle offre à Madeleine. Ravie, la fillette l’enroule autour de son cou avant de partir pour l’école sans remarquer qu’un brin de laine s’est accroché à la porte de la maison…


12,90

Dans ce grand livre vertical, l'espace est celui d'un arbre, d'une scène qu'il abrite sous ses branchages, et le temps celui de la chute d'une goutte de pluie, de la cime jusqu'au sol.

C'est l'été. Assise sur une branche haute, une jeune fille cueille des fruits tandis qu'au-dessous un garçon peint le paysage. La scène est observée par trois spectateurs. Telle est l'organisation qui se répète d'une page à l'autre, à travers onze tableaux, imperceptiblement modifiés, enrichis et bouleversés par l'arrivée d'un chien, le surgissement d'un écureuil, le bourdonnement d'une abeille, le mouvement d'un personnage... Chaque changement vient légèrement menacer l'équilibre du dispositif et entraîne le récit vers la petite catastrophe finale qui se produira juste au moment où la goutte touchera le sol...

À partir de 3 ans


13,50

Miss Millie déteste, un : les « tôt le matin », deux : l'école. Ce qu'elle aime, ce sont les chiens. Elle en veut un, peu importe lequel ! Elle pourra enfin participer au très sélect club des DOGS. Jour après jour, elle demande à sa maman et un matin, surprise ! La maman
répond un grand « OUI !!! » Au refuge, il y a tellement de chiens ! Lequel choisir ? comment l'appeler ? sera-t-il assez chic pour le club ? Si seulement les chiens pouvaient répondre aux questions !