15,00

Éperdument amoureux, Eitan et Wahida confrontent la réalité historique contre laquelle ils tenteront de résister.

Mais les choses tournent mal sur le pont Allenby, entre Israël et la Jordanie : victime d’une attaque terroriste, Eitan tombe dans le coma. C’est dans cet espace-temps suspendu qu’il recevra la visite forcée de ses parents et de ses grands-parents, alors que les chagrins identitaires, le démon des détestations, les idéologies torses s’enflamment et que les oiseaux de malheur attaquent en piqué le cœur et la raison de chacun. Que sait-on des secrets de sa famille, de quels revers de l’Histoire et de quelles violences sommes-nous tous les héritiers ? Si l’on naît dans le lit de notre ennemi, comment empêcher que l’hémoglobine en nos veines ne devienne une mine antipersonnel…


Suivi de Grand manège

Éditions Théâtrales

15,00

Avec un humour glaçant et une saisissante maîtrise des situations théâtrales, Stéphane Jaubertie offre aux acteurs un terrain de jeu foisonnant et des figures aux nuances burlesques, absurdes et cyniques. Deux textes aux métaphores éminemment politiques qui nous mettent face à cette société du spectacle où le « vrai est un moment du faux ».

Dans Boxon(s) jusqu’à n’en plus pouvoir, Stéphane Jaubertie présente la vie comme une succession de rounds au cours desquels les individus reçoivent davantage de coups qu’ils n’en donnent. Cependant, tant dans la sphère intime que dans la sphère de l’entreprise et à tous les échelons du pouvoir, par contamination ultralibérale ou « servitude participative », les coups bas fusent, les perfidies sont légion… Tout cela aux dépens de l’estime de soi et du bien-être de chacun, quand la société nous commande d’aller à l’encontre de notre humanité profonde et de devenir le bourreau de l’autre.


13,00

Une femme dont on ne connaîtra jamais le nom raconte l’histoire de sa rencontre et de sa relation avec son mari, dans un monologue au ton léger et décalé. Cependant, la comédie joyeuse des débuts – rencontre truculente dans une file d’attente d’EasyJet, relation amoureuse et enfants – vire rapidement au drame. Scénariste réputé et maître de l’asphyxie, l’auteur cisèle un foudroyant retournement de situation. Comment bascule-t-on de l’idylle à l’horreur la plus brutale ? Qu’est-ce qui pousse un être humain à commettre l’impensable ? Denis Kelly explore les ressorts enfouis de la masculinité, des relations amoureuses, de la filiation et de la folie, à travers cette puissante tragédie, jouissive et mélancolique.


12,00

Un garçon. Huit filles. Terminale L du lycée Saint-Sulpice.
Ils forment une communauté bien huilée, avec ses secrets, ses soirées codées, ses règles strictes...
Une communauté « repère » qui leur permet de s’extraire d’une société qui les asphyxie. Jusqu’au jour où, lors d’un de leurs rendez-vous clandestins, tout dérape. La violence jusqu’ici contenue se défoule jusqu’à l’insupportable. Début d’un naufrage pour cette jeunesse… ou possible résilience ?
Une polyphonie bouillonnante et actuelle qui questionne en profondeur les horizons possibles d’une génération nourrie à grandes cuillerées de crise.


12,00

Deux septuagénaires sont assises, côte à côte. Ultimes vraies vieilles d’un monde où on ne mange plus ni gluten ni sucre et où rôde une brigade sanitaire, elles exhibent les effets du temps sur leur corps sans collagène, ni bistouri, ni Botox. Elles attendent quelqu’un, un passant, un client, un fils. Mais personne ne vient. Elles se battent pour garder leur place, préserver leur pré carré, mais finissent par s’unir, peut-être même par se lever, pour quitter ce monde aseptisé où elles en viendraient à avoir la nostalgie des blattes.