- EAN13
- 9782111294141
- Éditeur
- Institut de la gestion publique et du développement économique
- Date de publication
- 06/04/2018
- Collection
- Histoire économique et financière - XIXe-XXe
- Langue
- français
Banque coloniale ou banque d’affaires
La Banque de l’Indochine sous la IIIe République
Yasuo Gonjo
Institut de la gestion publique et du développement économique
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Autre version disponible
-
Papier - IGPDE 12,00
Créée en 1875, la Banque de l’Indochine est la plus grande banque française à
avoir opéré hors d’Europe sous la IIIe République. Bénéficiant du privilège
d’émission pour l’Indochine, elle a su ne pas se contenter de gérer une
position favorable et élargir considérablement son champ d’action, tant d’un
point de vue géographique que pour ce qui concerne ses opérations : elle
combina bientôt les caractéristiques d’une banque coloniale et celles d’une
banque d’affaires. Volontairement interrompue en 1939, année qui constitue en
tous points une césure, l’étude pionnière de Yasuo Gonjo dresse pour toute
cette période un tableau précis des succès et des échecs, des différentes
phases d’expansion de la Banque de l’Indochine qui fut un exemple cardinal du
dynamisme et de l’esprit d’entreprise des milieux bancaires français, et fut
partie prenante de cette sorte d’union sacrée entre banques et États pour ce
qui concerne la politique coloniale. Plus avant, il met au jour les facteurs
de succès de cette banque - en particulier la répartition des bénéfices et le
mode d’approvisionnement en capitaux - qui furent, par la suite, repris par
toutes les multinationales ; il évalue l’influence réelle d’une telle banque
sur le développement de la colonie indochinoise et la pénétration, à un rythme
très lent, du capitalisme en Asie orientale. Bref, l’ouvrage de référence de
Yasuo Gonjo permet d’aborder les problèmes, en particulier financiers, de la
colonisation, du rôle de l’État dans l’économie, et de percevoir plus
précisément les mécanismes décisionnels et les contingences globales
auxquelles une grande banque, et toute grande entreprise, doit s’adapter.
avoir opéré hors d’Europe sous la IIIe République. Bénéficiant du privilège
d’émission pour l’Indochine, elle a su ne pas se contenter de gérer une
position favorable et élargir considérablement son champ d’action, tant d’un
point de vue géographique que pour ce qui concerne ses opérations : elle
combina bientôt les caractéristiques d’une banque coloniale et celles d’une
banque d’affaires. Volontairement interrompue en 1939, année qui constitue en
tous points une césure, l’étude pionnière de Yasuo Gonjo dresse pour toute
cette période un tableau précis des succès et des échecs, des différentes
phases d’expansion de la Banque de l’Indochine qui fut un exemple cardinal du
dynamisme et de l’esprit d’entreprise des milieux bancaires français, et fut
partie prenante de cette sorte d’union sacrée entre banques et États pour ce
qui concerne la politique coloniale. Plus avant, il met au jour les facteurs
de succès de cette banque - en particulier la répartition des bénéfices et le
mode d’approvisionnement en capitaux - qui furent, par la suite, repris par
toutes les multinationales ; il évalue l’influence réelle d’une telle banque
sur le développement de la colonie indochinoise et la pénétration, à un rythme
très lent, du capitalisme en Asie orientale. Bref, l’ouvrage de référence de
Yasuo Gonjo permet d’aborder les problèmes, en particulier financiers, de la
colonisation, du rôle de l’État dans l’économie, et de percevoir plus
précisément les mécanismes décisionnels et les contingences globales
auxquelles une grande banque, et toute grande entreprise, doit s’adapter.
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