Le monde byzantin. Tome 3, L'empire grec et ses voisins (XIIIe-XVe siècle)
EAN13
9782130737384
Éditeur
PUF
Date de publication
Collection
Nouvelle Clio
Langue
français
Langue d'origine
français

Le monde byzantin. Tome 3

L'empire grec et ses voisins (XIIIe-XVe siècle)

Puf

Nouvelle Clio

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1204 : prise de Constantinople par les Croisés ; 1453 par les Turcs. Entre ces
deux grandes dates, le troisième et dernier volume du Monde byzantin retrace
le crépuscule de l’empire grec, de son poste avancé, Trébizonde et de ses
voisins serbes, bulgares ainsi que des « Latins » installés sur son territoire
à la suite de la IVe croisade. Cette histoire d’un espace fragmenté est
étudiée ici dans toutes ses composantes, y compris turque. On y voit
l’ancienne grande puissance du XIIe siècle désormais un simple État grec,
perdre ses territoires d’Anatolie, puis de Grèce du Nord, devenir dès 1373
vassale du sultan ottoman, réduite à Constantinople et au Péloponnèse, sa
survie dépendant du bon vouloir turc ou du soutien intéressé de Gênes et de
Venise plus que de rares croisades souvent avortées. L’Union des Églises
grecque et latine à Lyon (1274) puis à Florence (1439), conclue par les
empereurs dans l’espoir de sauver Byzance, fut refusée par la plupart des
orthodoxes et n’eut aucun effet. L’autorité du patriarche l’emporta
définitivement sur celle de l’empereur. Mais cet appauvrissement de l’État —
accentué par la Peste noire et la récession du XIVe siècle avec son cortège de
conflits sociaux — contraste avec la prospérité de certains. Car
paradoxalement Byzance participe au développement économique, artistique et
culturel de l’Occident. Elle le précède même : ses techniques (soie, verre) y
sont transférées, ses intellectuels redécouvrent et transmettent aux
humanistes l’héritage grec et ses artistes influencent la peinture italienne
du Trecento. Le traumatisme de la IVe croisade empêcha toute fois toute
fusion. L’identité byzantine perdit son universalisme pour se réduire à deux
traits : l’hellénisme et l’orthodoxie — qui permirent au grec de survivre.
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