- EAN13
- 9782296344136
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 06/1997
- Collection
- Théâtre des cinq continents
- Langue
- français
La chanson de philibert ou les gens simples
Odile Pedro Leal
Éditions L'Harmattan
Théâtre des cinq continents
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 11,50
La Chanson de Philibert, hymne à l'amour et à la pureté, traduit vraiment la
vie guyanaise faite d'un mélange d'ethnies, de traditions, de cultures
locales, empreinte d'un classicisme pur. C'est sur une envolée lyrique de
grande qualité que démarre cette pièce mise en scène par la non moins
talentueuse Pedro Leal. Le leitmotiv premier y est la liberté que tous
reprennent en choeur, car cette pièce est faite comme la Guyane et pour la
Guyane, s'y mélangent toutes les ethnies avec leur diversité et leur richesse,
aussi on y découvre la suavité des rythmes du pays. Judith, sublime
amérindienne, doit se battre pour son amour Philibert ; elle doit se battre
contre l'argent, la médisance voire la folie et elle sortira vainqueur même de
la mort, comme quoi, rien ne peut vaincre le bien : seul l'amour triomphera.
Cette pièce rend la réalité guyanaise avec grâce, le français et le créole s'y
côtoient avec harmonie. Les personnages sont tour à tour lointains et proches
à la fois, mystiques et sorciers, amis et traîtres, bons et méchants. C'est la
réelle diversité de la condition humaine. On pourrait reprocher à cette pièce
d'être un peu trop francisée, mais c'est là encore sans nul doute le reflet de
cette vision internationaliste de ces auteurs créolo-français. Mais nul ne
peut rester insensible à tant de talent. Souhaitons leur bonne chance et
sachons apprécier à sa juste valeur le travail de ceux qui ont pour seul souci
de rendre plus éclatant le flambeau de la culture guyanaise.
vie guyanaise faite d'un mélange d'ethnies, de traditions, de cultures
locales, empreinte d'un classicisme pur. C'est sur une envolée lyrique de
grande qualité que démarre cette pièce mise en scène par la non moins
talentueuse Pedro Leal. Le leitmotiv premier y est la liberté que tous
reprennent en choeur, car cette pièce est faite comme la Guyane et pour la
Guyane, s'y mélangent toutes les ethnies avec leur diversité et leur richesse,
aussi on y découvre la suavité des rythmes du pays. Judith, sublime
amérindienne, doit se battre pour son amour Philibert ; elle doit se battre
contre l'argent, la médisance voire la folie et elle sortira vainqueur même de
la mort, comme quoi, rien ne peut vaincre le bien : seul l'amour triomphera.
Cette pièce rend la réalité guyanaise avec grâce, le français et le créole s'y
côtoient avec harmonie. Les personnages sont tour à tour lointains et proches
à la fois, mystiques et sorciers, amis et traîtres, bons et méchants. C'est la
réelle diversité de la condition humaine. On pourrait reprocher à cette pièce
d'être un peu trop francisée, mais c'est là encore sans nul doute le reflet de
cette vision internationaliste de ces auteurs créolo-français. Mais nul ne
peut rester insensible à tant de talent. Souhaitons leur bonne chance et
sachons apprécier à sa juste valeur le travail de ceux qui ont pour seul souci
de rendre plus éclatant le flambeau de la culture guyanaise.
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