Simone de Beauvoir, Une femme engagée
EAN13
9782352844259
Éditeur
Editions du Jasmin
Date de publication
Langue
français

Simone de Beauvoir

Une femme engagée

Editions du Jasmin

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Femme et déclassée dans une société bourgeoise et conservatrice, elle a gagné
sa liberté par l’étude et l’audace intellectuelle:

Simone de Beauvoir incarne la libération de la femme, elle est celle qui a osé
briser tous les tabous : le mariage, la maternité, la dépendance vis-à-vis des
hommes. Femme et déclassée dans une société bourgeoise et conservatrice, elle
a gagné sa liberté par l’étude et l’audace intellectuelle, en rejetant le
chemin tout tracé qui s’ouvrait devant elle. La notion de libre arbitre fait
de choix et de responsabilité a déterminé sa propre vie, et se trouve au
centre de son œuvre littéraire et philosophique. La liberté individuelle à
laquelle chaque être humain a droit passe par le féminisme : les deux moitiés
de l’humanité doivent pouvoir s’épanouir. Franche, parfois brutale,
intransigeante, Simone de Beauvoir a aussi créé et protégé une famille de cœur
qu’elle n’a jamais abandonnée, inventé une relation de couple d’un nouveau
genre. Elle fait partie de celles grâce à qui la révolution féministe a
commencé.
On se laisse happer par un récit où l’histoire personnelle et l’histoire
collective sont indissociables. On se passionne pour la vie d’une femme qui a
traversé le XXe siècle et l’on découvre en même temps les combats politiques,
sociaux et culturels de son époque

Découvrez un récit mêlant histoire personnelle et histoire collective, et
suivez le destin d'une femme franche, parfois brutale, intransigeante, qui a
inventé une relation de couple d'un nouveau genre.

EXTRAIT

À Paris, la vie quotidienne se durcit encore pendant l’année suivante. Les
exécutions d’otages succèdent aux attentats, la population s’épuise à résoudre
les mille problèmes de la nourriture, du chauffage, des vêtements. Georges de
Beauvoir est mort d’une attaque en juillet 1941, laissant Françoise sans
ressources. Elle trouve un travail à la Croix-Rouge, et Simone lui verse une
pension mensuelle. Avec leur traitement de professeurs, Sartre et Castor ont à
leur charge Françoise, Wanda, Olga et Bost. Le seul héritage de Georges, ses
coupons de tissu, permet à sa veuve et à sa fille de s’habiller, et
heureusement, car l’hiver 42-43 est pire encore que le précédent.
Dans ce noir qui n’en finit pas, la seule échappatoire, c’est le spectacle.
Dans les théâtres, les cinémas, les cafés, il fait chaud, on rit, on oublie
quelques instants que Paris vit à l’heure de Berlin. Simone vient tous les
jours travailler au premier étage du Flore. Sartre publie et fait monter Les
Mouches. Gallimard accepte enfin L’Invitée en 1943. C’est un succès, on parle
du prix Goncourt. Mais pour être publié et plus encore primé, un livre doit
passer la censure allemande. Doit-elle accepter un prix ? Le Comité national
des écrivains, sorte d’organisme clandestin dont font partie des gens aussi
divers qu’Aragon le communiste, Mauriac le catholique ou Paulhan l’indépendant
(Sartre en est membre, à leur demande, depuis le début de l’année 1943) lui
fait savoir qu’elle peut recevoir le prix mais pas donner d’interviews.
Lorsque le roman de Simone paraît, en août, la presse clandestine comme la
presse officielle saluent la naissance d’une nouvelle romancière, un espoir de
la littérature française.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Diplômée en lettres et en linguistique, Marianne Stjepanovic-Pauly est
documentaliste pendant une dizaine d’années. Mais à la vie de bureau, elle
préfère la compagnie des enfants et des livres. Passionnée par les mots et par
la littérature, elle écrit les histoires qu’elle invente pour ses fils, des
contes et des nouvelles. Elle trouve aujourd’hui dans la rédaction d’une
biographie la possibilité d’explorer ses domaines de prédilection : la
littérature, l’écriture et l’histoire.
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