- EAN13
- 9782359495324
- Éditeur
- Don Quichotte
- Date de publication
- 15/10/2015
- Collection
- Non fiction
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
La République sur écoute. Chroniques d'une France sous surveillance
Chroniques d'une France sous surveillance
Mediapart
Don Quichotte
Non fiction
Autre version disponible
-
Papier - Don Quichotte 18,90
La France de 2015 s'est donné les moyens d'être celle de 1984. Le risque d'un
État panoptique, capable de surveiller en masse les citoyens, n'est plus qu'un
frisson littéraire de George Orwell. L'ONU, les milieux " hacktivistes ", des
magistrats, des avocats, des ONG, des politiques de droite ou de gauche, des
journalistes et tout ce que la République compte comme autorités
administratives indépendantes, tous le disent : la loi renseignement, votée le
24 juin 2015 sous un gouvernement socialiste, sape l'idée même que quiconque
peut désormais se faire de sa vie privée.
Est-ce que si l'on n'a rien à cacher, on aimerait que cela se sache ? Est-ce
qu'au nom de la lutte antiterroriste, un État doit faire payer aux libertés de
tous le prix de la sécurité de chacun ?
Avant, les services secrets ciblaient des suspects pour les surveiller.
Désormais, ils peuvent surveiller le plus grand nombre pour voir qui, dans la
masse, serait déviant, avec un risque d'erreur et d'inefficacité considérable.
Aux États-Unis, le lanceur d'alerte de la NSA Edward Snowden a révélé plus
qu'un système d'espionnage mondial. C'est un nouveau mode de gouvernance fondé
sur un contrôle insidieux des populations dont il est question. La France, à
contresens de l'histoire, est en train de commettre la même erreur.
Fabrice Arfi est à l'origine des révélations des affaires Bettencourt,
Karachi, Takieddine et Cahuzac. Il a rejoint Mediapart dès sa création en
2007.
*[5e]: Cinquième
État panoptique, capable de surveiller en masse les citoyens, n'est plus qu'un
frisson littéraire de George Orwell. L'ONU, les milieux " hacktivistes ", des
magistrats, des avocats, des ONG, des politiques de droite ou de gauche, des
journalistes et tout ce que la République compte comme autorités
administratives indépendantes, tous le disent : la loi renseignement, votée le
24 juin 2015 sous un gouvernement socialiste, sape l'idée même que quiconque
peut désormais se faire de sa vie privée.
Est-ce que si l'on n'a rien à cacher, on aimerait que cela se sache ? Est-ce
qu'au nom de la lutte antiterroriste, un État doit faire payer aux libertés de
tous le prix de la sécurité de chacun ?
Avant, les services secrets ciblaient des suspects pour les surveiller.
Désormais, ils peuvent surveiller le plus grand nombre pour voir qui, dans la
masse, serait déviant, avec un risque d'erreur et d'inefficacité considérable.
Aux États-Unis, le lanceur d'alerte de la NSA Edward Snowden a révélé plus
qu'un système d'espionnage mondial. C'est un nouveau mode de gouvernance fondé
sur un contrôle insidieux des populations dont il est question. La France, à
contresens de l'histoire, est en train de commettre la même erreur.
Fabrice Arfi est à l'origine des révélations des affaires Bettencourt,
Karachi, Takieddine et Cahuzac. Il a rejoint Mediapart dès sa création en
2007.
*[5e]: Cinquième
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