- EAN13
- 9782713231421
- Éditeur
- Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 16/03/2022
- Collection
- Purushartha
- Langue
- français
Tribus et basses castes
Résistance et autonomie dans la société indienne
Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
Purushartha
Autre version disponible
Ce volume est centré sur la transformation des basses castes et de la société
tribale en Asie du Sud. Le processus est examiné dans une perspective
pluridisciplinaire, avec l'apport d’historiens, d’anthropologues et de
spécialistes du politique, afin de mettre en lumière les changements sociaux
qui prennent place parmi les groupes « laissés pour compte » ou même ignorés
des décennies durant par la sociologie traditionnelle, généralement moins
intéressée par les groupes sociaux périphériques que par la grande Tradition
du monde indien. Sans négliger cette dernière, il est grand temps d’étudier la
« culture populaire » pour elle-même et non comme dérivant de celle des
élites. D’autant que les basses castes et les tribaux s’émancipent de la
logique de la sanskritisation et gagnent leur identité propre. Ces
contributions tentent d’éclairer les questions de résistance et
d’autonomisation des groupes « subalternes » sur la longue durée, — dès lors
que ce processus n’est pas réellement nouveau, même s’il a peut-être atteint
récemment un tournant avec la remise en cause croissante de l’organisation
hiérarchique de la société indienne. Jusqu’à quel point pouvons-nous définir
une sphère autonome d’action et de pensée subalterne hors du champ d’influence
de la classe dominante ? Cette sphère autonome produit-elle une résistance
quotidienne défiant la vision hiérarchique de la société des castes ?
tribale en Asie du Sud. Le processus est examiné dans une perspective
pluridisciplinaire, avec l'apport d’historiens, d’anthropologues et de
spécialistes du politique, afin de mettre en lumière les changements sociaux
qui prennent place parmi les groupes « laissés pour compte » ou même ignorés
des décennies durant par la sociologie traditionnelle, généralement moins
intéressée par les groupes sociaux périphériques que par la grande Tradition
du monde indien. Sans négliger cette dernière, il est grand temps d’étudier la
« culture populaire » pour elle-même et non comme dérivant de celle des
élites. D’autant que les basses castes et les tribaux s’émancipent de la
logique de la sanskritisation et gagnent leur identité propre. Ces
contributions tentent d’éclairer les questions de résistance et
d’autonomisation des groupes « subalternes » sur la longue durée, — dès lors
que ce processus n’est pas réellement nouveau, même s’il a peut-être atteint
récemment un tournant avec la remise en cause croissante de l’organisation
hiérarchique de la société indienne. Jusqu’à quel point pouvons-nous définir
une sphère autonome d’action et de pensée subalterne hors du champ d’influence
de la classe dominante ? Cette sphère autonome produit-elle une résistance
quotidienne défiant la vision hiérarchique de la société des castes ?
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