- EAN13
- 9782757427767
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 15/03/2019
- Collection
- Documents et témoignages
- Langue
- français
Journal de guerre d’une institutrice du Nord 1939-1945
à Dunkerque, Arras, Bailleul, Hazebrouck
Denise Delmas-Decreus
Presses Universitaires du Septentrion
Documents et témoignages
Autre version disponible
Vivre et enseigner sous la menace, protéger les enfants, ne pas désespérer :
rare témoignage direct et critique d'une institutrice piégée dans la « Zone
interdite », tenue d’une main de fer par les nazis, de Dunkerque à Arras,
Bailleul et Hazebrouck. Peu de témoignages de civils au cœur de cette guerre
nous sont parvenus. C’est dire combien sont précieux ces modestes cahiers
d’écolier, transcrits par son fils et présentés par un historien de
l’éducation. Ils nous offrent un portrait irremplaçable de cette période noire
pour les habitants du Nord Pas-de-Calais. Denise Delmas tient en effet avec
opiniâtreté une chronique des faits marquants vécus, au cœur de cette zone,
avec son mari professeur et leurs deux jeunes enfants : de Dunkerque bombardée
– quittée en mai 1940 – à Arras où elle reste bloquée avant de regagner la
Flandre et de reprendre son métier à Bailleul puis à Hazebrouck sous les
bombes. Ce sont tout autant les faits décrits que son regard sur eux qui
méritent l’analyse : Quelles perceptions de la guerre et de ses étapes ?
Quelles images du régime de Vichy et des combats lointains arrivent jusqu’à
elle et quel « univers mental » se dévoile au fil des pages ? Intérêt
supplémentaire, sa position propre n’est pas banale : attachée à la justice
sociale et à la laïcité mais très croyante, attachée à l’Église mais très
critique sur l’épiscopat et sur Vichy. La spécificité de sa position lui
permet de mieux décrypter le cours des événements et de reprendre, peu à peu,
malgré tout, espoir.
rare témoignage direct et critique d'une institutrice piégée dans la « Zone
interdite », tenue d’une main de fer par les nazis, de Dunkerque à Arras,
Bailleul et Hazebrouck. Peu de témoignages de civils au cœur de cette guerre
nous sont parvenus. C’est dire combien sont précieux ces modestes cahiers
d’écolier, transcrits par son fils et présentés par un historien de
l’éducation. Ils nous offrent un portrait irremplaçable de cette période noire
pour les habitants du Nord Pas-de-Calais. Denise Delmas tient en effet avec
opiniâtreté une chronique des faits marquants vécus, au cœur de cette zone,
avec son mari professeur et leurs deux jeunes enfants : de Dunkerque bombardée
– quittée en mai 1940 – à Arras où elle reste bloquée avant de regagner la
Flandre et de reprendre son métier à Bailleul puis à Hazebrouck sous les
bombes. Ce sont tout autant les faits décrits que son regard sur eux qui
méritent l’analyse : Quelles perceptions de la guerre et de ses étapes ?
Quelles images du régime de Vichy et des combats lointains arrivent jusqu’à
elle et quel « univers mental » se dévoile au fil des pages ? Intérêt
supplémentaire, sa position propre n’est pas banale : attachée à la justice
sociale et à la laïcité mais très croyante, attachée à l’Église mais très
critique sur l’épiscopat et sur Vichy. La spécificité de sa position lui
permet de mieux décrypter le cours des événements et de reprendre, peu à peu,
malgré tout, espoir.
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