- EAN13
- 9782760641648
- Éditeur
- Les Presses de l'Université de Montréal
- Date de publication
- 02/06/2020
- Collection
- Politique mondiale
- Langue
- français
La Maison-Blanche face à des dictatures amies en péril
Victor A. Béliveau
Les Presses de l'Université de Montréal
Politique mondiale
Autre version disponible
Les États-Unis n’ont jamais hésité à entretenir des relations amicales avec
des dictateurs qui, pourtant, contreviennent au modèle démocratique qu’ils
tentent – officiellement – de propager. En vertu des intérêts nationaux
compatibles entre Washington et un régime dictatorial, cette sorte de
rapprochement s’explique aisément par le pragmatisme politique. Comprendre
pourquoi la Maison-Blanche décide brusquement d’interrompre une relation de ce
type s’avère toutefois plus difficile. Comment un ami peut-il cesser d’être
considéré comme tel ? À cause d’un manque « d’obéissance » ? D’un soulèvement
populaire dans son État ? Rien n’est moins sûr… Avec un regard neuf posé sur
la politique américaine, l’auteur analyse six cas empiriques : Batista à La
Havane en 1959, Pahlavi à Téhéran en 1979, Mobutu à Kinshasa en 1990, Suharto
à Jakarta en 1998, Aliyev à Bakou en 2005 et enfin Moubarak au Caire en 2011.
des dictateurs qui, pourtant, contreviennent au modèle démocratique qu’ils
tentent – officiellement – de propager. En vertu des intérêts nationaux
compatibles entre Washington et un régime dictatorial, cette sorte de
rapprochement s’explique aisément par le pragmatisme politique. Comprendre
pourquoi la Maison-Blanche décide brusquement d’interrompre une relation de ce
type s’avère toutefois plus difficile. Comment un ami peut-il cesser d’être
considéré comme tel ? À cause d’un manque « d’obéissance » ? D’un soulèvement
populaire dans son État ? Rien n’est moins sûr… Avec un regard neuf posé sur
la politique américaine, l’auteur analyse six cas empiriques : Batista à La
Havane en 1959, Pahlavi à Téhéran en 1979, Mobutu à Kinshasa en 1990, Suharto
à Jakarta en 1998, Aliyev à Bakou en 2005 et enfin Moubarak au Caire en 2011.
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