- EAN13
- 9782874499890
- Éditeur
- Les Impressions nouvelles
- Date de publication
- 06/10/2022
- Collection
- Traverses
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
La Bande dessinée en France à la Belle Epoque
1880-1914
Thierry GROENSTEEN
Les Impressions nouvelles
Traverses
Autre version disponible
Dans l’imaginaire des Français, la Belle Époque n’est pas immédiatement reliée
à la bande dessinée, mais plutôt à d’autres formes d’images et de loisirs,
comme la lanterne magique, le café-concert, le théâtre d’ombres, les
Expositions universelles, ou le cinéma naissant. Les historiens de la bande
dessinée française eux-mêmes ont davantage étudié la génération des pionniers
actifs avant 1860 et les créations de l’entre-deux-guerres. De la période
1880-1914, on connaît surtout quelques noms d’artistes, comme Christophe,
Steinlen, Caran d’Ache ou Benjamin Rabier, quelques personnages, comme la
Famille Fenouillard, Bécassine, les Pieds Nickelés ou l’Espiègle Lili. Ces
repères ne suffisent pas à rendre compte du foisonnement de la création à un
moment où la bande dessinée invente et réinvente ses codes et ses usages et
participe à une intense circulation des images. À cette époque, près de deux
cents artistes s’adonnent avec une certaine constance à ce que nous appelons
bande dessinée. L’abondance et la diversité de cette production, les pépites
qui s’y dissimulent, la perfection graphique à laquelle atteignent certains
dessinateurs, le témoignage que des images apportent sur leur temps, tout cela
confère le plus haut intérêt au corpus que ce livre rassemble et ressuscite.
Thierry Groensteen est historien et théoricien de la bande dessinée. Ses
travaux font référence dans le monde entier. Il est l’auteur de nombreux
ouvrages, parmi lesquels La bande dessinée, mode d’emploi, Un art en
expansion, Gotlib, un abécédaire et M. Töpffer invente la bande dessinée (Les
Impressions Nouvelles).
à la bande dessinée, mais plutôt à d’autres formes d’images et de loisirs,
comme la lanterne magique, le café-concert, le théâtre d’ombres, les
Expositions universelles, ou le cinéma naissant. Les historiens de la bande
dessinée française eux-mêmes ont davantage étudié la génération des pionniers
actifs avant 1860 et les créations de l’entre-deux-guerres. De la période
1880-1914, on connaît surtout quelques noms d’artistes, comme Christophe,
Steinlen, Caran d’Ache ou Benjamin Rabier, quelques personnages, comme la
Famille Fenouillard, Bécassine, les Pieds Nickelés ou l’Espiègle Lili. Ces
repères ne suffisent pas à rendre compte du foisonnement de la création à un
moment où la bande dessinée invente et réinvente ses codes et ses usages et
participe à une intense circulation des images. À cette époque, près de deux
cents artistes s’adonnent avec une certaine constance à ce que nous appelons
bande dessinée. L’abondance et la diversité de cette production, les pépites
qui s’y dissimulent, la perfection graphique à laquelle atteignent certains
dessinateurs, le témoignage que des images apportent sur leur temps, tout cela
confère le plus haut intérêt au corpus que ce livre rassemble et ressuscite.
Thierry Groensteen est historien et théoricien de la bande dessinée. Ses
travaux font référence dans le monde entier. Il est l’auteur de nombreux
ouvrages, parmi lesquels La bande dessinée, mode d’emploi, Un art en
expansion, Gotlib, un abécédaire et M. Töpffer invente la bande dessinée (Les
Impressions Nouvelles).
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