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Le Voyage à l’étranger (Grasset, 1974) est un roman de formation dont le héros
est pris dans l’engrenage de l’échec. En 1937, le jeune Jean Noverraz quitte
la Suisse pour la Belgique. Après une expérience malheureuse au monastère, il
devient le précepteur de l’indiscipliné comte Christian de Moressée, au
château de Soye. C’est alors qu’il fait son éducation sentimentale auprès
d’une femme mariée plus âgée que lui, Madeleine Cédrat. Surpris dans sa
liaison, il est chassé du château : «A partir de là, les épisodes de mon
voyage à l'étranger passèrent irrévocablement du côté de ces choses que la vie
– ou moi-même – laissa inachevées.» Né à Lausanne, Georges Borgeaud
(1914-1998) s’essaie à la prêtrise, devient libraire à Fribourg. Il côtoie
pendant la guerre Corinna Bille, Maurice Chappaz, Ramuz, Claudel, Roud et
Cingria – avant de s’installer à Paris en 1946, où il se lance avec Le Préau
(Gallimard, 1952), prix de la Critique. Ses livres suivants sont récompensés
par d’importants prix littéraires, notamment le Renaudot pour Le Voyage à
l’étranger (1974) ou le prix Médicis de l’essai pour Le Soleil sur Aubiac
(1986).
est pris dans l’engrenage de l’échec. En 1937, le jeune Jean Noverraz quitte
la Suisse pour la Belgique. Après une expérience malheureuse au monastère, il
devient le précepteur de l’indiscipliné comte Christian de Moressée, au
château de Soye. C’est alors qu’il fait son éducation sentimentale auprès
d’une femme mariée plus âgée que lui, Madeleine Cédrat. Surpris dans sa
liaison, il est chassé du château : «A partir de là, les épisodes de mon
voyage à l'étranger passèrent irrévocablement du côté de ces choses que la vie
– ou moi-même – laissa inachevées.» Né à Lausanne, Georges Borgeaud
(1914-1998) s’essaie à la prêtrise, devient libraire à Fribourg. Il côtoie
pendant la guerre Corinna Bille, Maurice Chappaz, Ramuz, Claudel, Roud et
Cingria – avant de s’installer à Paris en 1946, où il se lance avec Le Préau
(Gallimard, 1952), prix de la Critique. Ses livres suivants sont récompensés
par d’importants prix littéraires, notamment le Renaudot pour Le Voyage à
l’étranger (1974) ou le prix Médicis de l’essai pour Le Soleil sur Aubiac
(1986).
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