- EAN13
- 9782924378373
- Éditeur
- Les Éditions du Blé
- Date de publication
- 09/09/2015
- Collection
- BCF
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
L’écriture de Charles Leblanc dérange. Tant de dérision, tant de provocation,
tant de dépense ludique jurent avec l’idée que beaucoup, en ce début de XXIe
siècle, se font encore de la poésie. Ceux pour qui le poème, souple
dépositaire d’une parole sublime, capte ou signale une essence voilée de
mystère ne peuvent que recevoir comme un cinglant affront à la Muse le
réalisme irrévérencieux de Leblanc. Cependant, ceux pour qui le poétique
déborde le poème et qui attendent d’une œuvre – poétique ou autre – l’occasion
d’une rencontre avec une voix singulière, novatrice, percutante,
reconnaissable entre toutes trouveront dans les pages parfois fielleuses de
briques pour un vitrail une altérité qui s’assume entièrement, n’en déplaise
aux forces morbides de la société qui tirent profit du silence des hommes.
Ainsi, cet enfant terrible des lettres manitobaines, voire des lettres
francophones en situation minoritaire, qu’est Charles Leblanc fait preuve
d’une redoutable exigence de lucidité et insiste sur l’importance de ne jamais
trahir son rêve : justice sociale ou amour. Pour lui, il sera toujours vital à
l’humain d’avoir « tout [un] ciel à remplir » et de trouver l’audace de
construire « des pans d’avenir / à habiter comme une maison ». C’est pourquoi
les briques dont il est question dans briques pour un vitrail sont non
seulement des instruments de révolte pour briser diverses formes d’un sacré
aliénant, mais l’essentielle et modeste composante avec laquelle – advenant la
participation d’un nombre suffisant de personnes – peut se construire une
maison finalement vivable pour chacun.
tant de dépense ludique jurent avec l’idée que beaucoup, en ce début de XXIe
siècle, se font encore de la poésie. Ceux pour qui le poème, souple
dépositaire d’une parole sublime, capte ou signale une essence voilée de
mystère ne peuvent que recevoir comme un cinglant affront à la Muse le
réalisme irrévérencieux de Leblanc. Cependant, ceux pour qui le poétique
déborde le poème et qui attendent d’une œuvre – poétique ou autre – l’occasion
d’une rencontre avec une voix singulière, novatrice, percutante,
reconnaissable entre toutes trouveront dans les pages parfois fielleuses de
briques pour un vitrail une altérité qui s’assume entièrement, n’en déplaise
aux forces morbides de la société qui tirent profit du silence des hommes.
Ainsi, cet enfant terrible des lettres manitobaines, voire des lettres
francophones en situation minoritaire, qu’est Charles Leblanc fait preuve
d’une redoutable exigence de lucidité et insiste sur l’importance de ne jamais
trahir son rêve : justice sociale ou amour. Pour lui, il sera toujours vital à
l’humain d’avoir « tout [un] ciel à remplir » et de trouver l’audace de
construire « des pans d’avenir / à habiter comme une maison ». C’est pourquoi
les briques dont il est question dans briques pour un vitrail sont non
seulement des instruments de révolte pour briser diverses formes d’un sacré
aliénant, mais l’essentielle et modeste composante avec laquelle – advenant la
participation d’un nombre suffisant de personnes – peut se construire une
maison finalement vivable pour chacun.
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