Le sanctuaire des Renégats, Chroniques des Regards perdus - Tome 2
EAN13
9782940609819
Éditeur
PVH éditions
Date de publication
Langue
français

Le sanctuaire des Renégats, Chroniques des Regards perdus - Tome 2

PVH éditions

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La vie après la guerre n'est pas si simple à Lahrios...

Plusieurs années se sont écoulées depuis la fin de la guerre à Lahrios et la
vie a repris ses droits. Pourtant, d’étranges phénomènes perturbent la Basse
Magie. Le pouvoir de ses adeptes s’accroît de façon incompréhensible, tandis
que, de tous horizons, on entend des récits narrant la réapparition de
magiciennes mortes depuis des siècles.
Revenant d’un long séjour chez les Youcs, comment Jahmir sera-t-il reçu par
les prélats de l’institut, soucieux de garder leur hégémonie sur la magie ?

Découvrez sans plus attendre le second tome des aventures de Jahmir dans Les
Chroniques des Regards perdus et découvrez la vie à Lahrios où les adeptes de
magie prennent de plus en plus de pouvoir.

EXTRAIT

La journée était morne et le ciel chargé de nuages bas. Une fine bruine se
déposait sur le chemin dallé, rendant les pierres glissantes. Par moment, le
vent faisait ployer les grands cyprès qui se succédaient le long de la petite
allée. Un peu plus loin, une vieille arche recouverte de lierre présentait un
portique de fer forgé. L’un des battants bougeait légèrement au gré des
bourrasques, faisant planer un grincement indolent sur les stèles de marbres
qui s’étendaient au-delà.
Jahmir se déplaçait à pas lents le long de ces arbres, le visage exposé au
crachin. Plongé dans ses émotions, il ne prêtait pas vraiment attention au
froid ni au vent qui lui battait les joues.
Arrivé vers le portail, il l’ouvrit dans un gémissement de métal. Le cimetière
des Ducs était un lieu solitaire situé au nord de la ville, dans les collines.
Les grandes familles nobles y laissaient reposer leurs défunts dans un silence
presque total. De majestueuses stèles formaient de petites allées entre les
imposants sépulcres gardés par de vieilles portes de fer. Croissant un peu
partout, le lierre et la vigne sauvage donnaient aux mausolées un aspect à la
fois délaissé et avenant, brisant harmonieusement la monotonie du gris des
pierres.
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