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« Je ne suis pas fou, mais je vois aussi clairement que si j’étais fou. » Ainsi parlait Nikolaï Ivanovitch Boukharine…
Le livre : De quoi nous sommes faits, à quoi tiennent nos destinées ? Gérard Guégan « met en scène » les déambulations de Boukharine dans un Paris agité, ville d’artistes éprouvant toujours le besoin de se mesurer au pouvoir des politiques, même dans la dérision : on y croise notamment Paul Nizan et Jean Renoir, mais aussi André Malraux dans des situations criantes de vérité, des dialogues fiévreux. Paris est aussi à cette époque un véritable « nid d’espions », une ville que le personnage se refuse pourtant à fuir malgré le conseil d’amis, prêt à affronter son destin...
Mars 1936, Boukharine, jadis l’enfant chéri du Parti selon Lénine, se sait au bord du gouffre. Or, voici que, contre toute attente, Staline l’appelle et lui donne l’ordre de se rendre en France afin de négocier l’achat des manuscrits de Marx alors aux mains des socialistes allemands en exil.
Est-ce une invitation à l’exil ? Ou, au contraire, l’amorce d’un retour en grâce ?
Plus étrange encore, le même Staline autorise, quelques semaines plus tard, la très jeune épouse de Boukharine à quitter Moscou et à le rejoindre à Paris.
Que faire ? Que vont-ils faire ? Que peuvent-ils faire ?
Le livre : De quoi nous sommes faits, à quoi tiennent nos destinées ? Gérard Guégan « met en scène » les déambulations de Boukharine dans un Paris agité, ville d’artistes éprouvant toujours le besoin de se mesurer au pouvoir des politiques, même dans la dérision : on y croise notamment Paul Nizan et Jean Renoir, mais aussi André Malraux dans des situations criantes de vérité, des dialogues fiévreux. Paris est aussi à cette époque un véritable « nid d’espions », une ville que le personnage se refuse pourtant à fuir malgré le conseil d’amis, prêt à affronter son destin...
Mars 1936, Boukharine, jadis l’enfant chéri du Parti selon Lénine, se sait au bord du gouffre. Or, voici que, contre toute attente, Staline l’appelle et lui donne l’ordre de se rendre en France afin de négocier l’achat des manuscrits de Marx alors aux mains des socialistes allemands en exil.
Est-ce une invitation à l’exil ? Ou, au contraire, l’amorce d’un retour en grâce ?
Plus étrange encore, le même Staline autorise, quelques semaines plus tard, la très jeune épouse de Boukharine à quitter Moscou et à le rejoindre à Paris.
Que faire ? Que vont-ils faire ? Que peuvent-ils faire ?
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