Symphonie n° 2, partition pour orchestre
EAN13
9790231802870
Éditeur
Symétrie
Date de publication
Nombre de pages
60
Dimensions
29,7 x 21 x 0,6 cm
Poids
175 g
Langue
non applicable, pas de contenu linguistique

Symphonie n° 2

partition pour orchestre

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Symétrie

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Seconde et dernière symphonie de Hérold, la Symphonie no 2 en ré majeur est composée à Naples en mai 1814. Dans une lettre à sa mère, le compositeur écrit : « Dis bien des choses à M. Méhul. Je viens de faire une symphonie dont j’espère qu’il ne sera pas mécontent », avant d’ajouter quelques semaines plus tard que « l’Andante et le Rondo ont produit beaucoup d’effet. » Dans une lettre plus tardive, il déclare : « La symphonie que j’envoie à l’Institut a été jouée trois fois ici avec succès par un orchestre médiocre. »Profondément influencé par Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven, Hérold construit sa symphonie sur le socle classique (l’orchestre est néanmoins dépourvu de trompettes et de timbales), avec des couleurs harmoniques plutôt ancrées dans l’ère romantique.La symphonie se subdivise en trois mouvements : un premier, allegro molto, précédé d’une Introduzione. Largo. Un second, andante, et un troisième et dernier, rondo prestissimo.L’Introduzione. Largo avec ses rythmes pointés, suggère une ouverture à la française qui ne manque pas d’évoquer la Symphonie no 85 dite « La Reine » de Haydn, hommage à la musique française. S’ensuit un allegro molto de forme sonate qui, encore courante à cette époque, se distingue cependant par son second thème valsé très léger, inattendu bien que fort courant dans la musique de salon.L’andante en fa majeur débute sur deux thèmes qui seront par la suite variés, le premier étant teinté de gaité quand le second est plus intérieur. Ce mouvement se caractérise par ses couleurs harmoniques très prononcées, faites d’ombres et de lumières. L’orchestration y est plus sobre : la clarinette disparaît et les pupitres de cordes et de bois se répondent dans une écriture en imitation.Le troisième et dernier mouvement se voit attribuer la mention rondo. Bien qu’étant la seule indication, cette mention est approximative : le final tend vers un rondo-sonate, mais reste néanmoins très singulier structurellement. Les violons jouent un très grand rôle dans le refrain en exposant, seuls, une longue phrase mélodique qui aboutit à une formule plus harmonique. Hérold effectue une sorte de synthèse des styles italiens et français, deux pays importants dans sa formation. Le final, empreint de malice, n’est pas sans rappeler ceux des dernières symphonies de Haydn et condense l’esprit général de l’œuvre : le désir de surprendre avec des éléments pourtant bien traditionnels.
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