- EAN13
- 9782930344270
- ISBN
- 978-2-930344-27-0
- Éditeur
- Presses universitaires de Louvain
- Date de publication
- 24/04/2003
- Collection
- Thèses de la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication
- Nombre de pages
- 284
- Dimensions
- 16 x 4,1 cm
- Poids
- 460 g
- Langue
- français
Et dedans Et dehors... la voix
Étude comparée du jeu transitionnel du travail de la voix dans la construction de l'identité de comédiens et de psychothérapeutes
Bernadette Bailleux
Presses universitaires de Louvain
Thèses de la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication
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Envisageant la voix comme métaphore de l'identité, cette thèse choisit pour
terrains spécifiques d’étude et d’observation, le travail vocal de futurs
comédiens et de futurs psychothérapeutes à médiation corporelle. Celui-ci est
évalué en tant que facteur d’intégration, de construction ou de «remaniement»
de l’identité de la personne « en travail ».
Un premier chapitre apporte un éclairage sur le « travail » de la voix comme
support de l’identité. L’auteur y constate que la voix ne peut jamais être
qualifiée de «naturelle» : des aspects biogénétiques, psychiques et
socioculturels la «travaille». Au plan communicationnel, ceci mène à
considérer l’identité humaine et ses capacités de réflexivité en termes
d’enracinement fort dans la réalité audiophonologique.
« Penser la voix » est difficile et rare. C’est ce que met en lumière le
deuxième chapitre, « le sonore, le vivant et l’univers vocal ». Depuis
toujours, la voix inscrit dans l’univers des représentations imaginaires, une
multitude de résonances que l’homme cherche à contrôler. Elle « travaille »
les inconscients de scientifiques, d’esthètes, de philosophes, de musiciens ou
tout simplement de l’homme de la rue, à leur insu !
Dans « l’identité et le geste vocal » (troisième chapitre), l’auteur découvre
que si l’identité s’avère paradoxale, la voix l’est aussi en tant que
phénomène transitionnel au sens où le pédopsychiatre et psychanalyste anglais
Winnicott, l’a défini : un phénomène vécu activement et faisant lien entre
deux réalités apparemment séparées et pourtant liées. L’examen d’autres
auteurs intéressés par le langage sonore et l’identité (Anzieu, Fonagy,
Castarède,…) renforce cette idée.
S’appuyant sur les approches conjuguées de la « transitionnalité » de
Winnicott et del’« icône » du sémiologue Peirce, l’enquête rapportée dans la
partie expérimentale observe le jeu transitionnel qui s’opère dans le travail
de la voix d’apprentis comédiens et d’apprentis psychothérapeutes. Lorsqu’elle
concerne la voix, l’« icône », figure par excellence de l’échange, signe
permettant une manipulation commune partagée dans l’espace entre-deux de la
relation, s’impose aussi comme le lieu de la mobilisation de l’identité dans
la relation. Ce fait apparaît sur chacun des terrains d’observation et peut
être généralisé à toute autre réalité d’échange vocal.
Cette thèse peut être accompagnée d’un CD reprenant des extraits significatifs
de la démonstration de l’auteur.
terrains spécifiques d’étude et d’observation, le travail vocal de futurs
comédiens et de futurs psychothérapeutes à médiation corporelle. Celui-ci est
évalué en tant que facteur d’intégration, de construction ou de «remaniement»
de l’identité de la personne « en travail ».
Un premier chapitre apporte un éclairage sur le « travail » de la voix comme
support de l’identité. L’auteur y constate que la voix ne peut jamais être
qualifiée de «naturelle» : des aspects biogénétiques, psychiques et
socioculturels la «travaille». Au plan communicationnel, ceci mène à
considérer l’identité humaine et ses capacités de réflexivité en termes
d’enracinement fort dans la réalité audiophonologique.
« Penser la voix » est difficile et rare. C’est ce que met en lumière le
deuxième chapitre, « le sonore, le vivant et l’univers vocal ». Depuis
toujours, la voix inscrit dans l’univers des représentations imaginaires, une
multitude de résonances que l’homme cherche à contrôler. Elle « travaille »
les inconscients de scientifiques, d’esthètes, de philosophes, de musiciens ou
tout simplement de l’homme de la rue, à leur insu !
Dans « l’identité et le geste vocal » (troisième chapitre), l’auteur découvre
que si l’identité s’avère paradoxale, la voix l’est aussi en tant que
phénomène transitionnel au sens où le pédopsychiatre et psychanalyste anglais
Winnicott, l’a défini : un phénomène vécu activement et faisant lien entre
deux réalités apparemment séparées et pourtant liées. L’examen d’autres
auteurs intéressés par le langage sonore et l’identité (Anzieu, Fonagy,
Castarède,…) renforce cette idée.
S’appuyant sur les approches conjuguées de la « transitionnalité » de
Winnicott et del’« icône » du sémiologue Peirce, l’enquête rapportée dans la
partie expérimentale observe le jeu transitionnel qui s’opère dans le travail
de la voix d’apprentis comédiens et d’apprentis psychothérapeutes. Lorsqu’elle
concerne la voix, l’« icône », figure par excellence de l’échange, signe
permettant une manipulation commune partagée dans l’espace entre-deux de la
relation, s’impose aussi comme le lieu de la mobilisation de l’identité dans
la relation. Ce fait apparaît sur chacun des terrains d’observation et peut
être généralisé à toute autre réalité d’échange vocal.
Cette thèse peut être accompagnée d’un CD reprenant des extraits significatifs
de la démonstration de l’auteur.
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