Le gouvernement des communautés politiques à la fin du Moyen Age. Actes du colloque en l'honneur d'Albert Rigaudière, entre puissance et négociation
EAN13
9782913397958
ISBN
978-2-913397-95-8
Éditeur
Panthéon-Assas
Date de publication
Collection
SC. JUR & POL.
Nombre de pages
582
Dimensions
24 x 16 x 2,9 cm
Poids
902 g
Langue
français
Code dewey
940.17

Le gouvernement des communautés politiques à la fin du Moyen Age. Actes du colloque en l'honneur d'Albert Rigaudière

entre puissance et négociation

Édité par

Panthéon-Assas

Sc. Jur & Pol.

Indisponible
Du 6 au 8 novembre 2008, se sont réunis à Paris autour de l’oeuvre du professeur Albert Rigaudière plus d’une trentaine de spécialistes de l’époque médiévale et moderne, issus des facultés de droit et des facultés de lettres, en provenance de toute l’Europe ainsi que d’Amérique du Nord. Fruit de liens scientifi ques tissés depuis de nombreuses années et hommage à un inlassable défricheur d’archives qui a tracé bien des perspectives novatrices, cette rencontre était l’occasion de prolonger dans une vue souvent comparative les trois axes majeurs de la réfl exion d’Albert Rigaudière : la ville, les finances et l’État.
La ville débute, par la question première de sa défi nition, où se mêlent terminologie, fixation de contours géographiques, sociaux ou juridiques, et revendications de prérogatives. La perspective est ensuite renversée, avec le problème de l’exercice du pouvoir à l’intérieur de la municipalité, au travers notamment des modalités de la décision.
De l’exercice du pouvoir on passe à ses moyens, de la ville aux fi nances. L’impôt est la condition de l’avènement des formes nouvelles de rapports politiques, c’est pourquoi son établissement ne va pas sans discussion et que demeurent longtemps les interrogations sur sa légitimité. Pour autant, la fi scalité s’implante à mesure et sous la condition que sa gestion se publicise, et l’administration des finances devient donc un enjeu majeur de l’efficacité et de l’équilibre des nouveaux modes de pouvoir.
Enfin, ces derniers s’incarnent bien entendu dans l’État. Face aux puissances englobantes (papauté et empire), le royaume se pense progressivement comme principale communauté de référence. Dès lors, l’affi rmation progressive d’une souveraineté encore longtemps négociée va être la voie privilégiée d’édification progressive des structures de l’État.
Mais pas plus que l’État, les études ici rassemblées ne sont un point d’achèvement. Bien au contraire, et dans le prolongement de l’oeuvre d’Albert Rigaudière, elles visent à soulever de nouveaux questionnements, pour l’écriture toujours à compléter de leçons sur l’art de gouverner.

Ouvrage coordonné par :
- Pierre BONIN, Professeur à l’Université de Paris-Nord, Centre de recherche sur l'action locale ;
- Florent GARNIER, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Cachan, Professeur à l’Université
d’Auvergne-Clermont 1, Centre Michel de L’Hospital (E.A 4232) ;
- Corinne LEVELEUX-TEIXEIRA, Professeur à l’Université d’Orléans, Laboratoires des collectivités
locales et SAVOURS (E.A. 3272), Membre de l’IUF ;
- Anne ROUSSELET-PIMONT, Professeur à l'Ecole de droit de la Sorbonne, Université Paris 1 Panthéon-
Sorbonne, Centre d'histoire des droits communs.
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