- EAN13
- 9782754105422
- ISBN
- 978-2-7541-0542-2
- Éditeur
- Hazan
- Date de publication
- 2011
- Collection
- Autobiographie
- Nombre de pages
- 176
- Dimensions
- 23 x 15 cm
- Poids
- 590 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Code dewey
- 759.5
La vie d'un peintre par Gino Sévérini
De Gino Severini
Traduit par Alain-Madeleine Perdrillat
Hazan
Autobiographie
Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commander
Gino Severini (1883-1966) commence sa carrière comme élève de Giacomo Balla, l’un des pionniers du Futurisme. En 1906, il s’installe à Paris, où il fréquente l’avant-garde artistique et signe, trois ans plus tard, le Manifeste du Futurisme.Son mariage avec la fille du poète Paul Fort, en 1913, l’ancre encore davantage dans les milieux artistiques de la capitale. D’où le grand intérêt de ses mémoires, dont la première partie court jusqu’en 1917. Severini décrit de l’intérieur la vie des artistes installés au début du siècle à Montmartre, avec les soirées au Lapin Agile, puis à Montparnasse, avec les réunions à La Closerie des Lilas. Outre son amitié avec son compatriote Modigliani, il est le témoin des derniers feux du Fauvisme et de la naissance du Cubisme par sa proximité avec Picasso, Braque et Gris. La figure de Matisse apparaît aussi, passagèrement. En fait, Severini s’interroge principalement sur ce que furent – et sur ce qu’auraient dû être selon lui – les relations entre les futuristes italiens et les cubistes français. Ce texte vivant se lit comme un récit, d’autant qu’il restitue aussi, avec beaucoup de vérité et parfois d’émotion, la vie matérielle si difficile des artistes d’avant-garde à cette époque, non sans camper de fortes personnalités comm celles d’Apollinaire, de Marinetti ou encore du marchand Léonce Rosenberg. La seconde partie des mémoires, plus courte, conduit jusqu’en 1924 ; Severini y évoque les fresques qu’il peignit dans le château de Montegufoni, en Toscane, et son retour au catholicisme (avec la rencontre décisive de Jacques Maritain), en apportant aussi de brefs témoignages sur le Dadaïsme, le Surréalisme, le Constructivisme et le Suprématisme. Profondément attaché à une forme de classicisme, en quête de solutions plastiques fondées sur le « métier » et la connaissance de la géométrie, il observe ces mouvements d’un peu loin, sans complaisance.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
HANS HARTUNG HORS CHAMP LES ANNEES 1970, hors champ, les annés 1970Jean-François Aittouarès, Alain-Madeleine Perdrillat, Galerie AittouaresGal.Berthet-Aittouares
-
Nasser Assar, Hanté par l'invisible, [exposition, Paris, Galerie Christophe Gaillard, 28 avril-6 juin 2009]Rémi Labrusse, Alain-Madeleine Perdrillat, Galerie Christophe GaillardGalerie Christophe Gaillard
-
Alexandre Hollan / exposition, Chambord, château de Chambord, du 7 avril au 1er septembre 2013, l'expérience de voirYves Bonnefoy, Alain-Madeleine Perdrillat, Yannick Mercoyrol, Domaine national de ChambordSomogy Éditions
-
Jean-Baptiste Carpeaux, Dessinateur, [exposition], École nationale supérieure des beaux-arts, Paris, 15 novembre 2012-9 février 2012 [i.e. 2013]Alain-Madeleine Perdrillat, Laure de Margerie, Laure Barthélemy-Labeeuw, École nationale supérieure des beaux-arts, Cabinet des dessins Jean BonnaÉcole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris22,00