De Vienne à Cambridge, L'héritage du positivisme logique de 1950 à nos jours
EAN13
9782070741502
ISBN
978-2-07-074150-2
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Tel (TEL 000267)
Nombre de pages
490
Dimensions
19 x 12,4 x 2,5 cm
Poids
465 g
Langue
français
Langue d'origine
multilingue
Code dewey
146.42

De Vienne à Cambridge

L'héritage du positivisme logique de 1950 à nos jours

De , , , , , , , , , ,

Autres contributions de

Gallimard

Tel

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres


Depuis que la science existe, la philosophie n'a sans doute pas caressé de rêve plus précieux que de concilier l'empirisme avec l'existence des vérités logiques. Les positivistes logiques du Cercle de Vienne croyaient l'avoir enfin réalisé : les vérités scientifiques dépendraient de l'expérience. Or Wittgenstein voyait dans ces mêmes vérités logiques des conventions indépendantes de la réalité. Dès 1934, Popper s'opposait à l'interprétation positiviste de l'empirisme : les hypothèses scientifiques, conjectures réfutables mais invérifiables par l'expérience, ne sont pas des généralisations inductives de données observables. Après la Seconde Guerre mondiale, Quine, Goodman et Putnam soumettaient la philosophie conventionnaliste à une critique dévastatrice. Dans les années 1950, Feyerabend, Hanson, Kuhn, Lakatos et Toulmin ont rejeté carrément l'empirisme. Si le positivisme a eu tort de voir dans les vérités logiques des conventions, s'il a eu tort de faire peser sur la créativité scientifique la tyrannie de l'empirisme, comment établir les rapports entre expérience et imagination au sein de la démarche scientifique.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Hilary Putnam
Plus d'informations sur Nelson Goodman