- EAN13
- 9782859399672
- ISBN
- 978-2-85939-967-2
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 28/01/2007
- Collection
- Histoire et civilisations
- Nombre de pages
- 416
- Dimensions
- 24 x 16 x 3,2 cm
- Poids
- 738 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 333.33
La pierre et la terre
Le marché foncier et immobilier dans les dynamiques sociales du Nord de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles
De Sylvain Vigneron
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
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Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq24.00
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Dans les sociétés d'Ancien Régime, la pierre et la terre furent longtemps la
principale source de richesses et un élément constitutif des patrimoines. Dès
lors, les propriétés immobilières et foncières deviennent un puissant vecteur
de rencontres et d'échanges entre les différentes catégories sociales,
citadines et rurales. Dans les villes où la majorité de la population vit en
location, la maison n'a pas attiré de grands rassembleurs de pierre. Sur le
marché immobilier, les bourgeois et les artisans sont les plus actifs, mais
toutes les catégories sociales sont en concurrence pour des habitations de
valeur médiocre ou faible.En considérant la ville dans son environnement
rural, l'influence citadine est claire. Autour de Lille ou de Cambrai, les
propriétés citadines modèlent le visage des campagnes. Pourtant, les citadins,
principalement issus de la bourgeoisie, s'engagent timidement dans le jeu
foncier. Encore la participation citadine est-elle scandée par des convulsions
chronologiques qui achèvent de relativiser l'idée de la « conquête bourgeoise
du sol ». Sur le marché foncier, les gens de campagne réalisent donc
l'essentiel de l'activité. Opérant entre eux, les ruraux multiplient les
interventions de petite valeur sur un espace relationnel étroit. Pourtant,
tous ne sont pas en action : l'instabilité des patrimoines des journaliers
renforce surtout la position des laboureurs et des fermiers. À travers
l'analyse des marchés fonciers et immobiliers, cet ouvrage s'attache donc à
comprendre les stratégies et les dynamiques des différentes catégories
sociales de la Ville et de la Campagne.
Né en 1970, agrégé d'Histoire, Sylvain Vigneron est docteur de l'Université de
Lille 3. Cet ouvrage est extrait de sa thèse. Au sein de l'IRHiS (Institut de
Recherches Historiques du Septentrion), il poursuit ses recherches consacrées
aux mutations de propriété et aux sociétés urbaines, plus particulièrement au
logement dans les villes de la France du Nord au XVIIIe siècle.
principale source de richesses et un élément constitutif des patrimoines. Dès
lors, les propriétés immobilières et foncières deviennent un puissant vecteur
de rencontres et d'échanges entre les différentes catégories sociales,
citadines et rurales. Dans les villes où la majorité de la population vit en
location, la maison n'a pas attiré de grands rassembleurs de pierre. Sur le
marché immobilier, les bourgeois et les artisans sont les plus actifs, mais
toutes les catégories sociales sont en concurrence pour des habitations de
valeur médiocre ou faible.En considérant la ville dans son environnement
rural, l'influence citadine est claire. Autour de Lille ou de Cambrai, les
propriétés citadines modèlent le visage des campagnes. Pourtant, les citadins,
principalement issus de la bourgeoisie, s'engagent timidement dans le jeu
foncier. Encore la participation citadine est-elle scandée par des convulsions
chronologiques qui achèvent de relativiser l'idée de la « conquête bourgeoise
du sol ». Sur le marché foncier, les gens de campagne réalisent donc
l'essentiel de l'activité. Opérant entre eux, les ruraux multiplient les
interventions de petite valeur sur un espace relationnel étroit. Pourtant,
tous ne sont pas en action : l'instabilité des patrimoines des journaliers
renforce surtout la position des laboureurs et des fermiers. À travers
l'analyse des marchés fonciers et immobiliers, cet ouvrage s'attache donc à
comprendre les stratégies et les dynamiques des différentes catégories
sociales de la Ville et de la Campagne.
Né en 1970, agrégé d'Histoire, Sylvain Vigneron est docteur de l'Université de
Lille 3. Cet ouvrage est extrait de sa thèse. Au sein de l'IRHiS (Institut de
Recherches Historiques du Septentrion), il poursuit ses recherches consacrées
aux mutations de propriété et aux sociétés urbaines, plus particulièrement au
logement dans les villes de la France du Nord au XVIIIe siècle.
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