- EAN13
- 9782733210383
- ISBN
- 978-2-7332-1038-3
- Éditeur
- Ined Éditions - Institut national d'études démographiques
- Date de publication
- 30/09/2010
- Collection
- Classiques de l'Économie et de la Population
- Nombre de pages
- 400
- Dimensions
- 15,5 x 6,9 cm
- Poids
- 717 g
- Langue
- français
Naissance des sciences de la population
Mémoires de l'Académie royale des sciences de Suède au XVIIIe siècle
Autres contributions de Jean-Marc Rohrbasser, Nathalie Le Bouteillec
Ined Éditions - Institut national d'études démographiques
Classiques de l'Économie et de la Population
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
Autre version disponible
Au début du XVIIIe siècle, à la mort de Charles XII, et après des années de
guerres, la Suède entame une période de changements politiques connue sous le
nom d'« ère des libertés », avec notamment l’avènement d’une monarchie
constitutionnelle. Le nouveau pouvoir souhaite développer la croissance et le
bien-être de la nation. C’est dans ce cadre que l’Académie royale des sciences
est créée et mise à contribution pour redonner au royaume toute sa puissance.
La population étant perçue comme un élément moteur du développement du pays,
il s’agit, pour les savants de l’Académie des sciences, de mettre en place un
système exhaustif et uniforme de collecte de données relatives à l’ensemble
des sujets du royaume. Pionnière, la Suède devient ainsi le premier pays à
mettre en place un recensement de sa population et à créer le tout premier
institut de statistique au monde.
C’est dans ce cadre que des savants enthousiastes mènent durant plusieurs
décennies des travaux pionniers en matière d’arithmétique politique et de
démographie. Le plus créatif d’entre eux, Pehr Wargentin, astronome de
formation, établit les premières tables de mortalité pour la Suède. Grand
visionnaire, il imagine des représentations de la population sous forme de
pyramide des âges et utilise le concept moderne d’unité du ménage. Il est l’un
des premiers à analyser la saisonnalité des naissances, et initie le
dénombrement du solde migratoire.
L’ouvrage retrace cette formidable aventure à travers une série de mémoires
jamais traduits en français, apportant ainsi une contribution essentielle à
l’histoire des sciences de la population. Une riche introduction complète cet
apport en le replaçant à la fois dans son contexte historique et en insistant
sur le rôle non seulement scientifique de ces savants, mais également sur leur
poids politique. Quelque peu occultés par leurs célèbres collègues Halley,
Linné ou Celsius dans l’histoire des sciences, ces savants méconnus retrouvent
ici la place qui leur est due.
guerres, la Suède entame une période de changements politiques connue sous le
nom d'« ère des libertés », avec notamment l’avènement d’une monarchie
constitutionnelle. Le nouveau pouvoir souhaite développer la croissance et le
bien-être de la nation. C’est dans ce cadre que l’Académie royale des sciences
est créée et mise à contribution pour redonner au royaume toute sa puissance.
La population étant perçue comme un élément moteur du développement du pays,
il s’agit, pour les savants de l’Académie des sciences, de mettre en place un
système exhaustif et uniforme de collecte de données relatives à l’ensemble
des sujets du royaume. Pionnière, la Suède devient ainsi le premier pays à
mettre en place un recensement de sa population et à créer le tout premier
institut de statistique au monde.
C’est dans ce cadre que des savants enthousiastes mènent durant plusieurs
décennies des travaux pionniers en matière d’arithmétique politique et de
démographie. Le plus créatif d’entre eux, Pehr Wargentin, astronome de
formation, établit les premières tables de mortalité pour la Suède. Grand
visionnaire, il imagine des représentations de la population sous forme de
pyramide des âges et utilise le concept moderne d’unité du ménage. Il est l’un
des premiers à analyser la saisonnalité des naissances, et initie le
dénombrement du solde migratoire.
L’ouvrage retrace cette formidable aventure à travers une série de mémoires
jamais traduits en français, apportant ainsi une contribution essentielle à
l’histoire des sciences de la population. Une riche introduction complète cet
apport en le replaçant à la fois dans son contexte historique et en insistant
sur le rôle non seulement scientifique de ces savants, mais également sur leur
poids politique. Quelque peu occultés par leurs célèbres collègues Halley,
Linné ou Celsius dans l’histoire des sciences, ces savants méconnus retrouvent
ici la place qui leur est due.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Essai sur le principe de population, Edition critique et augmentéeJacques Véron, Jean-Marc Rohrbasser, Thomas-Robert Malthus, Éric VilquinIned Éditions - Institut national d'études démographiques19,00
-
Bébés, familles et cartes postales - de 1900 à 1950Jacques Véron, Jean-Marc RohrbasserINED – Institut National d'Études Démographiques29,00
-
1939-1945. Une démographie dans la tourmenteHenry Rousso, Jean-Marc Rohrbasser, Martine Rousso-RossmannIned Éditions - Institut national d'études démographiques
-
Éléments de statistique humaine ou Démographie comparée, 1855Achille GuillardINED – Institut National d'Études Démographiques28,00
-
Contributions mathématiques à l'étude de la mortalité et de la nuptialité, 1765 et 1772Jacques Véron, Jean-Marc Rohrbasser, Marc Barbut, Jean-Henri LambertINED – Institut National d'Études Démographiques25,50
-
DIEU, L'ORDRE ET LE NOMBRE - THEOLOGIE PHYSIQUE ET DENOMBREMENT AU XVIIIE SIECLE, Théologie physique et dénombrement au XVIIIe siècleJean-Marc RohrbasserPresses universitaires de France12,17