- EAN13
- 9782707141347
- ISBN
- 978-2-7071-4134-7
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 04/09/2003
- Collection
- ENQUETE TERRAIN
- Nombre de pages
- 419
- Dimensions
- 22,3 x 13,7 x 2,9 cm
- Poids
- 414 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 306.85
Charges de famille dépendance et parenté dans la France contemporaine
dépendance et parenté dans la France contemporaine
De Agnès Gramain, Séverine Gojard, Florence Weber
La Découverte
Enquete Terrain
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
Comment sont prises en charge les personnes qui ne peuvent pas vivre seules ? Comment les charges financières, matérielles, affectives, morales sont-elles partagées au sein des familles, entre les familles et les aides à domicile, entre familles, associations, marché et État ? Plus généralement, la famille est-elle vraiment ce monde des sentiments menacé par l'argent et l'intérêt ?
Comment sont prises en charge les personnes qui ne peuvent pas vivre seules ? Comment les charges financières, matérielles, affectives, morales sont-elles partagées au sein des familles, entre les familles et les aides à domicile, entre familles, associations, marché et État ? Plus généralement, la famille est-elle vraiment ce monde des sentiments menacé par l'argent et l'intérêt ? Entrer dans des familles pour comprendre comment les responsabilités de chacun envers les plus fragiles y sont distribuées, déléguées, refusées, revendiquées : c'est l'expérience que propose cet ouvrage. Pour revisiter les frontières trop évidentes entre amour et intérêt, entre lien familial et salariat, entre gratuité et rémunération des tâches, il s'efforce de combiner fermement perspectives économique, anthropologique et sociologique. À partir d'enquêtes ethnographiques, les auteurs reprennent le chantier théorique de l'analyse de la parenté, tout à la fois affaire de droit, d'obligations morales, d'affectivité, de patrimoine et d'entraide. La famille n'est pas l'univers clos, privé, protégé que décrivent romanciers, cinéastes ou idéologues pour en pleurer la disparition ou en chanter le renouveau, mais un lieu poreux où se cristallisent les rapports de force qui traversent nos sociétés : entre hommes et femmes, entre classes sociales, entre générations. Selon les cas étudiés, c'est un lieu où se nouent les inégalités avec l'exclusion des plus faibles, un rempart ultime où s'organise leur protection, au prix d'une extraordinaire contrainte morale. L'expérience la mieux partagée aujourd'hui est sans doute celle d'individus tiraillés entre plusieurs fidélités morales et collectifs d'appartenance, sommés de les concilier au prix d'un dévouement sans limites ou encore de choisir qui abandonner et de quels groupes se détacher.
Comment sont prises en charge les personnes qui ne peuvent pas vivre seules ? Comment les charges financières, matérielles, affectives, morales sont-elles partagées au sein des familles, entre les familles et les aides à domicile, entre familles, associations, marché et État ? Plus généralement, la famille est-elle vraiment ce monde des sentiments menacé par l'argent et l'intérêt ? Entrer dans des familles pour comprendre comment les responsabilités de chacun envers les plus fragiles y sont distribuées, déléguées, refusées, revendiquées : c'est l'expérience que propose cet ouvrage. Pour revisiter les frontières trop évidentes entre amour et intérêt, entre lien familial et salariat, entre gratuité et rémunération des tâches, il s'efforce de combiner fermement perspectives économique, anthropologique et sociologique. À partir d'enquêtes ethnographiques, les auteurs reprennent le chantier théorique de l'analyse de la parenté, tout à la fois affaire de droit, d'obligations morales, d'affectivité, de patrimoine et d'entraide. La famille n'est pas l'univers clos, privé, protégé que décrivent romanciers, cinéastes ou idéologues pour en pleurer la disparition ou en chanter le renouveau, mais un lieu poreux où se cristallisent les rapports de force qui traversent nos sociétés : entre hommes et femmes, entre classes sociales, entre générations. Selon les cas étudiés, c'est un lieu où se nouent les inégalités avec l'exclusion des plus faibles, un rempart ultime où s'organise leur protection, au prix d'une extraordinaire contrainte morale. L'expérience la mieux partagée aujourd'hui est sans doute celle d'individus tiraillés entre plusieurs fidélités morales et collectifs d'appartenance, sommés de les concilier au prix d'un dévouement sans limites ou encore de choisir qui abandonner et de quels groupes se détacher.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Remarques sur le village comme cadre de recherches anthropologiquesMarcel Maget, Florence WeberEd Sorbonne3,00
-
DE QUELQUES FORMES PRIMITIVES DE CLASSIFICATION, Contribution à l'étude des représentations collectivesEmile Durkheim, Marcel MaussPresses universitaires de France14,00
-
The walls don't speak, Three photographic set-ups for a fieldwork within psychiatry, twenty-seven documents, ninety-six photographsJean-Robert Dantou, Florence WeberKehrer43,00
-
L'évident et l'invisible, Questions de méthode en histoire et en économieLaurent Feller, Agnès GramainEd Sorbonne25,00
-
Recours aux aides professionnelles et mobilisat...Centre d'études de l'emploiCentre d'études de l'emploi
-
La fortune de Karol - marché de la terre et liens personnels dans les Abruzzes au haut Moyen âge, marché de la terre et liens personnels dans les Abruzzes au haut Moyen âgeLaurent Feller, Agnès Gramain, Florence WeberÉcole Française de Rome