De leur adolescence finissante à l'accession à une certaine notoritété, cette correspondance donne à découvrir à travers l'amitié entre Nicolas Bouvier et Thierry Vernet leurs quêtes parallèles dans leur art respectif et leur construction de soi.
Les questionnements du peintre et de l'écrivain se répondent, les doutes de l'un sont levés par la confiance de l'autre, l'amour et l'humour sont omniprésents, la poésie et la musique aussi sans jamais couler vers le lyrisme mièvre.
Les lecteurs de Nicolas Bouvier ne sauraient passer à côté de ce très beau recueil et découvrir tout ce que sa plume doit à celle de Thierry Vernet qui se révèle être aussi un brillant épistolier.

Graham Robb est un inlassable arpenteur de la France dont il connaît l'histoire bien davantage que la plupart de nos compatriotes. Ce livre est l'occasion d'évoquer l'héritage celte, dont la civilisation fut bien plus brillante que ce que suggèrent les écrits romains qui nous sont parvenus : l'auteur démontre ainsi avec quantité d'arguments comment les druides ont déterminé les lieux sacrés et d'habitation majeurs en suivant les méridiens et l'axe des solstices. Une lecture vivante de la cartographie antique et de ce qu'elle nous a légué.

Une vue d'ensemble aussi érudite qu'accessible de la période qui a vu le nomadisme s'effacer au profit de l'agriculture. Les dieux, la domination masculine, l'art comme la guerre viendront alors, ainsi que nous le présente l'auteur avec concision et non sans humour.

Après l 'excellent voyage historique autour d'une pièce de monnaie dans "Empire", Alberto Angela fait revivre à nouveau l'époque de la Rome antique en évoquant la tragédie pompéienne.
En se fondant uniquement sur les découvertes archéologiques et les écrits contemporains, l'auteur déambule dans Pompéi et Herculanum, décrit la vie qui animait ces cités dans les heures qui ont précédé l'éruption du Vésuve et comment elle a fini pour la plupart des habitants. Artisans, commerçants, politiciens, patriciens et esclaves, tous renaissent dans un style qui alterne reconstittutions et éclaircissements historiques.
Une galerie de photos en couleur complète un ouvrage propre à plaire au plus large lectorat.

Une évocation intéressante d'un thème rebattu, qui avance des arguments clairs pour démontrer que les « migrations barbares » à partir du Ve siècle ont bien participé au déclin de l'empire romain tout en préservant certains de ses traits et structures pour plusieurs centaines d'années.