Friedrich Engels et les peuples «sans histoire», La question nationale et la révolution de 1848
EAN13
9782849507322
Éditeur
Syllepse
Date de publication
Collection
Mille Marxismes
Langue
français

Friedrich Engels et les peuples «sans histoire»

La question nationale et la révolution de 1848

Syllepse

Mille Marxismes

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Le rêve de l’Europe supra-étatique va-t-il se briser sur la question
nationale? En Catalogne, en Écosse, en Corse et au Pays basque, des peuples
affirment leur droit à vivre un destin que la mondialisation capitaliste ne
peut pas satisfaire. Plus à l’Est, notamment en Ukraine et dans l’ex-
Yougoslavie, la même question ébranle les dominations. Si le néolibéralisme
unificateur bute sur ce renouveau de la question des droits des nations à
disposer d’elles-mêmes, la gauche, radicale ou non, semble en peine pour
offrir ses solutions. Circonstances qui ajoutent à la complexité de la
question, toutes ces expressions nationalitaires ne sont pas portées par une
vision émancipatrice. Pourtant, dès son essor, le mouvement ouvrier s’est
emparé de cette question, notamment à la suite du Printemps des peuples de
1848. Parmi les principaux acteurs de la scène politique de l’époque,
Friedrich Engels s’attache plus particulièrement à analyser la question
nationale et produit le déconcertant concept de peuples «sans histoires»,
lesquels «n’ont pas été capables de constituer des États et n’ont plus
suffisamment de force pour conquérir leur indépendance nationale» qu’il oppose
aux nations «révolutionnaires». C’est cette thèse que réfute Roman Rosdolsky
dans cet ouvrage resté inédit en français.
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