- EAN13
- 9782849506929
- ISBN
- 978-2-84950-692-9
- Éditeur
- Syllepse
- Date de publication
- 08/11/2018
- Collection
- Mille Marxismes
- Nombre de pages
- 350
- Dimensions
- 21 x 15 x 2,1 cm
- Poids
- 498 g
- Langue
- allemand
Friedrich Engels et les peuples «sans histoire»
La question nationale et la révolution de 1848
De Roman Rosdolsky
Syllepse
Mille Marxismes
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
Autre version disponible
Le rêve de l’Europe supra-étatique va-t-il se briser sur la question nationale ? En Catalogne, en Écosse, en Corse et au Pays basque, des peuples affirment leur droit à vivre un destin que la mondialisation capitaliste ne peut pas satisfaire. Plus à l’Est, notamment en Ukraine et dans l’ex-Yougoslavie, la même question ébranle les dominations.
Si le néolibéralisme unificateur bute sur ce renouveau de la question des droits des nations à disposer d’elles-mêmes, la gauche, radicale ou non, semble en peine pour offrir ses solutions. Circonstances qui ajoutent à la complexité de la question, toutes ces expressions nationalitaires ne sont pas portées par une vision émancipatrice.
Pourtant, dès son essor, le mouvement ouvrier s’est emparé de cette question, notamment à la suite du Printemps des peuples de 1848. Parmi les principaux acteurs de la scène politique de l’époque, Friedrich Engels s’attache plus particulièrement à analyser la question nationale et produit le déconcertant concept de « peuples sans histoires », lesquels « n’ont pas été capables de constituer des États et n’ont plus suffisamment de force pour conquérir leur indépendance nationale » qu’il oppose aux nations « révolutionnaires ».
C’est cette thèse que réfute Roman Rosdolsky dans cet ouvrage resté inédit en français.
S'identifier pour envoyer des commentaires.