La petite ritournelle de l'horreur

Retrouvez le commandant Virginie Sevran et son binôme Pierre Biolet dans une nouvelle enquête où personne ne ressortira indemne.
Le corps d'une petite fille est retrouvé par le nouveau propriétaire d'une vieille bâtisse dans les Yvelines, emmuré...puis deux autres corps apparaissent.
La maison est surnommée "la maison de l'horreur" par les médias. C'est toute la noirceur de l'âme humaine qui fait surface avec cette odieuse découverte.
Cécile Cabanac dénonce dans ce polar oppressant les défaillances des services d'aide à l'enfance, les appels à l'aide ignorés, les enfances brisées.
La place des médias avides de sensations et de scoops, à l'affût de toute information y est également pointée du doigt.
Le titre de ce polar sombre et malgré tout empli d'humanité prend tout son sens, on est à mille lieux de la berceuse pour endormir les enfants...

Dans les murs d’une charmante maison de campagne, l’horreur…

Le nouveau propriétaire découvre lors de travaux, les corps de plusieurs enfants et adolescents emmurés entre les cloisons.
Qui a fait cela, pourquoi? La Brigade de Versailles va devoir plonger dans le passé cauchemardesque de cette maison avec cette enquête sombre, étouffante et quasi-claustrophobique.
L’histoire d’enfants pris au piège au sens propre comme au figuré. Haletant jusqu’à la dernière page !

J’ai aimé le duo Sevran-Biolet (même si lire la commandant m’étonnait à chaque fois). Des noms à référence musicale qui m’ont fait sourire.

J’ai aimé les jeux de mots sur les noms d’emprunts (Dure Laure, par exemple).

J’ai été intriguée par Maria qui joue un drôle de jeu.

J’ai aimé que l’auteure s’attarde sur les dommages dans les familles des enfants retrouvés morts.

Je découvre cette louve du polar talentueuse et attends sa prochaine composition musicale.

L’image que je retiendrai :

celle des yeux cernés de nombreux personnages.

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