8 mars - La journée internationale des droits des femmes

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mémoires et journaux de femmes du XVIIIe siècle...

Bouquins

32,00

Le mot de l’éditeur : "Cette première anthologie de textes autobiographiques de femmes du XVIIIe siècle embrasse tout le siècle des Lumières, du journal de Rosalba Carriera, jeune pastelliste à Paris pendant la Régence, aux souvenirs de Victoire Monnard, apprentie sous la Révolution, en passant par le journal de Germaine de Staël, les Notes sur l'éducation des enfants d'Adélaïde de Castellane ou de Charlotte-Nicole Coquebert de Montbret, ou encore les Mémoires particuliers de Manon Roland sous la Terreur. Une artiste italienne en France, une actrice anglaise célèbre en visite à la cour de Versailles, une Française inconnue, fille d'artisan, côtoient ici une religieuse limousine dans sa province ou la princesse de Parme, mariée à l'héritier du trône autrichien. Toutes ont livré par écrit leurs pensées secrètes, leurs sentiments, leurs craintes, leurs joies, leurs espoirs, comme un envers de la " grande histoire ". Leurs textes, très divers dans leur forme et leur contenu, témoignent du développement d'une véritable écriture personnelle, faite de repli sur soi ou d'élan vers l'autre. Écrire, pour ces femmes attachantes, pleines d'esprit, généreuses, qui s'affirmaient tout en doutant d'elles-mêmes, a été le moyen de conquérir un espace intime où elles pouvaient exprimer leur caractère et leur désir d'émancipation. Elles apparaissent comme les pionnières de la littérature féminine moderne. Et elles demeurent en cela, d'une certaine manière, nos contemporaines.

Ce volume contient des textes de : Rosalba Carriera (1675-1757), Marguerite-Jeanne de Staal-Delaunay (1684-1750), Suzanne Necker (1737- 1794), Françoise-Radegonde Le Noir (1739-1791), Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763), Félicité de Genlis (1746-1830), Jeanne-Marie Roland (1754-1793), Mary Robinson (1758-1800), Charlotte-Nicole Coquebert de Montbret (1760-1832), Adélaïde de Castellane (1761-1805), Germaine de Staël (1766-1817), Marie-Aimée Steck-Guichelin (1776-1821) et Marie-Victoire Monnard (1777-1869)."


Elena GIANINI BELOTTI

Editions DO

21,00

Italie rurale, milieu du XIXeme siècle. Italia, jeune et belle jeune femme issue d'un milieu pauvre, fraîchement nommée institutrice, reçoit sa toute première affectation dans une petite école d'un petit village. Heureuse de cette nouvelle vie qui lui permettra d'aider financièrement sa famille tout en exerçant un noble métier, elle quitte son village pour prendre ses fonctions. une fois arrivée, Italia est reçue par le maire, notable local, qui exige qu'elle vive sous son toit. Malgré tous ses refus polis, elle ne parvient pas à se soustraire à la volonté de cet homme et doit donc cohabiter. Commence alors pour Italia un chemin d'embûches et de tourments. En lisant ce texte fort et poignant, au lyrisme juste, des allers-retours s'imposent entre cette époque et aujourd'hui, des mots, des phrases, des remarques. La force de la littérature est de nous montrer les chemins parcourus, ceux qu'il reste à parcourir, les risques de ne pas prendre les bons, de retourner en arrière.
Ne plus jamais penser "le prix de l'honneur est la mort, et c'est à ce seul prix qu'il est restitué".


Marguerite AUDOUX

Talents Hauts

Le mot de l’éditeur : "À la mort de sa mère, Marie-Claire est placée à l’orphelinat. Elle y vit une enfance adoucie par l’affection de sœur Marie-Aimée, religieuse non conformiste. Jalouse de cet attachement filial, la mère supérieure place Marie-Claire comme bergère à l’âge de 15 ans alors que celle-ci rêvait d’être modiste. Elle prend pourtant goût à cette vie bucolique, s’éprend du frère de sa nouvelle maîtresse avec qui elle partage le goût de la nature et de la littérature. Leur séparation forcée la décide à « monter » à Paris."


Poèmes au nom des femmes dalit

Jiliane Cardey

Éditions Bruno Doucey

20,00

Le mot de l’éditeur : "Des jeunes filles terrifiées qui perçoivent la date du mariage comme « un noeud sur la corde », des femmes considérées comme du bétail, le travail incessant dans la maison en terre battue, le sel des larmes, des corps que l'on malmène comme on malmène la terre… Cette anthologie de la poésie dalit donne la parole aux laissées-pour-compte d'une société divisée en castes ; et l'on comprend, lisant ces pages bouleversantes, qu'être femme et intouchable c'est subir une double peine. Jusqu'au jour où… Pour une poignée de ciel raconte la façon dont la femme dalit se saisit d'un crayon. Pour crier sa révolte. Pour en appeler à la liberté. Pour réclamer l'égalité. Pour dire non aux rapports de domination. Qu'elle devienne quelqu'un en étudiant ou confie à la poésie le soin de son émancipation, elle fait irruption dans l'Histoire de l'Inde postcoloniale. Un livre essentiel, qui ne laissera personne indifférent."


Le mot de l’éditeur : "Un bourg minier du Nord dans les années 60, ses corons, et une maison bourgeoise où vivent Bibile, son frère Sylvain, leur commandeur de père et leur mère papillon. Bref, une famille tout ce qu'il y a de plus normale. On s'y baigne dans le Bonux. On y zigouille les lapins à coup de maillet et il arrive qu'on croise des morts à la pelle dans les corons. On rencontre aussi un chien qui grimpe aux arbres, un curé en maillot de bain, un canard nommé France-Soir et un marronnier qui a de la conversation. Pourquoi s'inquiéter ? On n'est même pas pauvre. On a un président de deux mètres dix qui s'appelle de Gaulle et la France est le centre du monde. N'empêche, pour Bibile, il y a un truc qui cloche. Elle décide d'être invisible, attardée ou morte : l'avantage d'être décalé c'est qu'on ne participe pas beaucoup, ça laisse le temps d'observer. Et de comprendre qu'en effet de sacrés changements sont en train de se tramer. Mieux vaut se tenir prêt au départ. Il y aura peut-être une caravane à prendre. Les aventures farfelues d'une petite fille qui ne voulait pas grandir."

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