Calpurnia, onze ans, seule fille de la fratrie, s’intéresse de près à ce qui l’entoure, notamment la nature et les animaux. Pendant l’été, elle étudie la faune et la flore, les comportements de différentes espèces, leurs évolutions, les plantes qu’elle découvre. Cette passion la rapproche de son grand-père, un naturaliste incompris, qui l’aide dans son étude, la guide et répond à ses multiples questions. Mais en 1899, au Texas, avoir un esprit scientifique n’est pas ce que l’on attend d’une jeune fille, à son plus grand désarroi. Sa vie sera alors rythmée par les attentes de sa mère, qui lui apprend la cuisine, la couture et les bonnes manières, et par sa passion pour l’étude de la nature. Doit-elle suivre le chemin tracé pour elle, qui mène à son entrée dans le monde et à la recherche d’un époux, ou peut-elle se créer sa propre destinée grâce à la science ?

Un roman jeunesse pétillant, avec un brin d’humour, attendrissant par l’amitié entre un grand-père et sa petite fille qui n’a pas peur d’être différente, et émouvant par la solitude d’un être à part. Dans cette tranche de vie, nous découvrons une héroïne attachante, aventureuse et curieuse pendant sa découverte du monde à l’époque où les avancées scientifiques se font multiples. Un roman qui aborde le naturalisme dans l’Amérique après la guerre de sécession, où liberté rimait avec émancipation et exploration, qui dénonce le rôle qu’on attribue par défaut aux femmes et montre le poids de la société et, surtout, rend hommage aux femmes scientifiques du monde entier.

A lire à partir de 11 ans ! - Cassandre

C’est dans une folle aventure dessinée que plonge Myrtille pour partir à la recherche de son père disparu. Alors qu’elle peine à se faire à sa nouvelle vie depuis son départ, elle trouve dans sa boîte à trésors un mystérieux crayon qui donne vie à tout ce qu’elle dessine et qui la transporte dans un monde parallèle – celui de l’art. C’est là-bas que l’art de notre monde naît et, Myrtille en est certaine, c’est là-bas que se trouve son père. La jeune fille accompagnée de sa petite sœur, de son nouvel ami et d’un chien en gribouillis vont devoir faire face au redoutable M. White qui souhaite détruire l’art afin de sauver la ville de Chroma et ses habitants et, peut-être, retrouver le père de Myrtille...

Une aventure trépidante et loufoque qui nous plonge dans un monde fantastique et original où l’art et la l’imaginaire sont rois ! Découvrez la ville de Chroma aux côtés de personnages tantôt attachants et drôles, tantôt inquiétants et animés de mauvaises intentions… Un voyage initiatique haletant, jonché d’obstacles et de rebondissements, qui célèbre le pouvoir de l’imaginaire, la liberté de création et l’Art !
Un premier tome à lire à partir de 10 ans ! - Cassandre

Londres, 1843, veille de Noël.
En traversant la rue, observant les londoniens, des plus riches aux plus pauvres, s'égailler à l'approche de ce moment de partage et de générosité, Scrooge, riche commerçante, déplore sévèrement cette perte de temps et d'argent. A contrecœur, en regimbant, elle accorde sa journée à son employé. Cette nuit là, elle a la visite de trois fantômes. le premier la ramène dans son enfance, lui rappelant l'enfant joyeuse et chaleureuse qu'elle a été, le second lorsque, jeune femme, elle fait le choix de a cupidité et de la dureté. Le troisième lui montre celle qu'elle aurait pu être.

Revisitant l'une des œuvres les plus connues de Charles Dickens, José-Luis Munuera nous convie à une lecture à la fois moderne et intemporelle de la nature humaine, de ses noirceurs, comme de ses beautés. la transformation de Scrooge en personnage féminin, l'atmosphère merveilleusement rendus et les sublimes dessins et couleurs honorent l'œuvre de Dickens et nous offrent une lecture belle et envoutante. - Estelle

L’épouse, c’est Piper, Piper qui, en cette année 1974, suit son mari Vivian fraichement nommé délégué du CICR à Gaza, 1er poste après de brillantes études.
A leur arrivée, ils s’installent dans une maison un peu en retrait du centre de Gaza, une maison cernée par un jardin envahi par le sable. Ce sable qui s’incruste partout jusque dans les plis du drap du lit. Commence alors une vie d’expatriés, entre les soirées du vendredi soir, les quelques escapades à la découverte du pays, et les déplacements de Vivian dans les différentes prisons. Et pour Piper, femme un peu lunaire aime aller à la rencontre de palestiniens, et surtout de Hadj leur jardinier. Mais aussi l’ennui, la solitude, et puis une certaine mélancolie s’installe.

Au travers de ce personnage de l’épouse, un peu ambigüe, à la fois attachante par son ouverture et sa curiosité et agaçante par son côté femme occidentale tourmentée par de petites préoccupations bien mineures au regard de ce que vivent les palestiniens, Anne –Sophie Subilia nous livre un subtil portrait de femme, fragile et sensible qui, grâce à sa délicatesse et son intelligence, observera Hadj accomplir de petits miracles. Cette relation, simplement belle, merveilleusement racontée, accomplira elle aussi un petit miracle en sortant Piper de sa torpeur.
« Jusqu’au bout le vieux Hadj garde sa dignité. Tout son corps semble chercher à expliquer la leçon de patience. Les fleurs vont venir, on doit d’abord préparer la terre.
La femme, intriquée, indécise, lui serre la main qu’il avait déjà remisée sous un pli du caftan. »

Tout au long de la lecture de ce beau roman, quelque chose toutefois m’intriguait : le prénom de Piper n’est jamais écrit, elle est toujours désignée par « la femme ».
Ayant eu la chance de recevoir Anne-Sophie pour une rencontre dédicace, j’ai donc pu lui poser la question ... - Estelle

Un terrain vague isolé. Un village minier. Une caravane s'installe. Y vit un colosse avec sa petite fille. Ca intrigue. C'est normal. La gendarmerie procède au contrôle d'usage. Tout est en ordre. Bientôt, d'autres caravanes prennent possession du terrain vague. ON s'apprivoise. Les lampions s'allument. C'est la fête. La ducasse. Presque toute l'année. Mais les lampions tiennent-ils toujours leur promesse ?

Magnifique conte où tout Pierre Dubois s'exprime. Drôle, tendre, merveilleux, sombre, effrayant. Avec aussi une légère oscillation mélancolique qui toute l'histoire proche, émouvante, troublante.
Une écriture si succulente que l'on est diablement embarqué dans l'univers de ce cher conteur. - Estelle