Etoiles V.

Maupré Agnès

Dupuis

27,95
Conseillé par (Étoiles Vagabondes)
11 mai 2024

La quête de soi révèle bien des surprises

A travers cette bande dessinée, nous suivons Physalis, en quête de ses frères et sœurs, bâtards du roi de l’Olympe et de leur père, Zeus, pour lui demander des comptes, et comprendre croit-elle qui elle est. Elle entraîne dans cette aventure hautement risquée sa demi-sœur Britomartis, qui bien que n'étant pas convaincue de la pertinence d’une telle recherche, préfère l’accompagner plutôt que de la laisser seule face à ce fol espoir.
Outre une réécriture très moderne, contemporaine des mythes grecs et de l’Olympe où la vie n’était pas rose (trahison, jalousie, pouvoir, …), cette bande dessinée est surtout un prétexte pour traiter la question de la filiation, de l’abandon, de la « mal naissance » et de ce que l’on fait de cet héritage bancal. Cette odyssée entreprise par Physalis, emplie de colère, veillée par Britomartis la philosophe, relatée par de beaux dessins aux couleurs pop magnifiques, offre une réflexion sur la construction et la recherche de soi, de sa place et de son rapport au monde.

Éditions 2024

23,00
Conseillé par (Étoiles Vagabondes)
11 mai 2024

Loufoque et absurde, ça fait du bien !

D’histoires courtes en gags sur une page, on suit les aventures de Ducky Coco et de son fidèle Guiguite (que son précédent propriétaire avait surnommé Steevy, mais bon Guiguite déteste ce nom, et son nom c’est Guiguite d’abord). En tout cas, Ils se sont bien trouvés, pour notre plus grand bonheur.
Loufoque, décalé, absurde, au moins pendant que l’on partage les péripéties de Ducky Coco et de Guiguite, on ne pense à rien d’autre, on rigole et c’est trop bien !

Habiba DJAHNINE

Éditions Bruno Doucey

14,00
Conseillé par (Étoiles Vagabondes)
16 mars 2024

Recueil lu au pied d'un arbre, au bord de l'eau, par une splendide journée ensoleillée, sous le bruissement des insectes, la chaleur du désert, la présence de fantômes, la lumière, des peurs, des absences, des silences, les mots poètes traversent l'âme et le corps.

Conseillé par (Étoiles Vagabondes)
8 mars 2024

Un roman « so cute » à l’atmosphère « so british » !

Un roman « so cute » à l’atmosphère « so british », où les bons sentiments apportent un peu de baume au cœur. Des personnages haut en couleur pour certains, timides et introvertis pour d’autres, nous embarquent dans leur lutte pour sauver la bibliothèque du village menacée de fermeture. Une écriture, une construction et un langage soignés rendent la lecture agréable, l’on passe un sympathique moment à suivre cette petite communauté pour le moins attachante.

Varetz, Patrick

Cours Toujours

14,00
Conseillé par (Étoiles Vagabondes)
1 novembre 2023

Dans l'âpreté surgit le courage.

Beau texte âpre comme la vie dans les corons, comme celle de Leona, attendrissant dans sa construction, ses souvenirs émergeant au fil des points, au gré de leurs couleurs.

Mot de l'éditeur : "Patrick Varetz signe ici un récit puissant autour de Léona, femme au caractère bien trempé, ex-infirmière peu amène, tout en étant elle-même victime d’une époque (les années 1940 – 1980) et d’un milieu (celui de la mine) rudes et misogynes. Par petites touches, pendant que Léona, 66 ans, brode demi-point après demi-point le portrait d’un mineur anonyme dont elle ne parvient pas à terminer le visage, l’auteur dévoile les facettes les plus intimes d’un personnage râpeux qui devient peu à peu attachant. Car Leona, qui remâche sa vie, son passé, et surtout son rapport avec les hommes, raconte sans fard ses relations avec son ex amant le Docteur Caudron, qui l’a quittée pour une femme plus jeune, son mari, François, et son fils, Daniel, possessif et qui l’a toujours agacée par sa mollesse et son inconsistance… Trois hommes avec lesquels elle va en finir, symboliquement, penchée sur son « ouvrage de dame », cette représentation de mineur, à la fois cyclope menaçant, et symbole d’un patriarcat irrespectueux et peu chaleureux. Léona, femme-dragon révèle ses failles intimes, sa fragilité, et va, avec une grande lucidité, trouver la force de s’émanciper. Le tout situé dans la France des années de guerre à l’après De Gaulle, la France de Pierre Dac, de Jean Marais, de radio Luxembourg et de l’été indien de Joé Dassin.
Littérature du détail, épopée d’un réel sans douceur, le récit de Patrick Varetz porte la voix râpeuse d’une lutteuse abîmée qui force finalement le respect."